On pourrait bien le croire. Tout droit issu des dinosaures, les oiseaux sont partout, dans tous les milieux, les prairies, les forêts, les jardins, les marais, jusqu’au sommet des montagnes, de jour comme de nuit, et ayant même colonisé les océans : dedans pour les pingouins et les manchots, dans tous les ciels du monde, des pôles aux océans, des océans aux montagnes, certains, comme les goélands ou les martinets, n’atterrissant que pour élever leurs petits.

Les oiseaux sont donc partout, et la majorité sont des prédateurs, surtout d’insectes il est vrai, mais certains peuvent s’attaquer à beaucoup plus gros : micromammifères, lapins, lièvres, passereaux, poules, certains, comme l’hibou grand duc, un des plus gros oiseaux nocturnes, qui peut s’attaquer aux renards, l’aigle royal peut lui s’attaquer aux chamois !
Un des plus grands oiseau de proie diurne au monde étant la harpie féroce, en Amazonie, qui s’attaque aux singes et aux paresseux.

Et pourtant, malgré leur diversité, leur grand nombre et leur faculté d’adaptation, bien des espèces d’oiseaux sont en danger, à cause de nos actions : certain ont déjà disparu, comme le dodo, quand beaucoup d’autre subissent, année après années, nos exactions, qui font écrouler les populations : près de la moitié des passereaux en Europe. Même certaines espèces communes d’il y a un siècle voient leurs effectifs s’effondrer, comme le moineaux domestique. Il n’y a que les espèces généralistes qui tirent leur épingle du jeu, certains corvidés et mouettes et la encore, c’est à notre bon vouloir vu qu’il y a fréquemment des destructions décidées et organisées.

Alors, oui, les oiseaux sont exceptionnels, malheureusement, malgré tout leurs talents, toute leur diversité, ils restent vulnérables à nos exactions, nos massacres, nos destructions, nos pollutions et nos sautes d’humeurs. Ils sont donc à préserver et à protéger eux aussi... Pour qu’on puisse continuer à les admirer.