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Le renard et l’enfant
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Luc Jacquet (Réalisateur)
Un matin d’automne, au détour d’un chemin, une petite fille aperçoit un renard. Fascinée au point d’oublier toute peur, elle ose s’approcher. Pour un instant, les barrières qui séparent l’enfant et l’animal s’effacent. C’est le début de la plus étonnante et de la plus fabuleuse des amitiés. Grâce au renard, la petite fille va découvrir une nature secrète et sauvage. Commence alors une aventure qui changera sa vie, sa vision et la nôtre...
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Acteurs : Bertille Noël-Bruneau, Isabelle Carré
Réalisateurs : Luc Jacquet
Format : Couleur, Dolby, Cinémascope
Audio : Français (Dolby Digital 5.1), Français (DTS-HD 5.1)
Sous-titres : Grec
Sous-titres pour sourds et malentendants : Français
Région : Toutes les régions
Rapport de forme : 2.35:1
Nombre de disques : 1
Studio : Buena Vista Home Entertainment
Date de sortie du DVD : 10 juin 2009
Durée : 92 minutes
En savoir plus : L’acheter sur Amazon
Date de rédaction : 8 septembre 2013
Commentaires
1.Le renard et l’enfant,
8 septembre 2013, 15:05
C’est étrange des fois. Certains films ont une pub pas possible (Bee movie, d’ailleurs sorti le même jour) puis on en entend plus parler (certainement à cause de sa qualité déplorable), d’autres par contre ont une publicité très limitée, et une fois sorti, seul quelques rares avis positifs défilent, mais le tout est rapidement oublié. C’est le cas du Renard et l’enfant.
Pourquoi ? Je n’en sais trop rien.
Quoique. Il est vrai, et même certain, que ce film n’est pas comme les autres. La première chose qui frappe (qui m’a frappé surtout), ce sont les prises de vues souvent chaotiques. C’est un genre, c’est pour montrer le côté sauvage, mais ils en abusent un peu, surtout au début.
Après, les plus pointilleux pourront regretter quelques libertés prises, avec pèle mêle loups, renards, ours, aigles, lynx : ces 5 espèces, en France en tout cas (lieu de l’histoire), ne cohabitent plus nul part ensemble.
Mais qu’importe en fait !
Ensuite, un point que je n’ai d’abord pas aimé, ce sont les loups : ils endossent encore le rôle des méchants. Oui, mais... Ils ont peur des êtres humains. Comme en vrai.
A part ces défauts qui n’en sont même pas, ce film est un bijou. Véritablement enchanteur, original, unique, et tellement réaliste.
Pour comparer un peu, prenons d’autres films que j’ai vu : la citadelle assiégée par exemple. Rien à voir, car il traite non pas en tant que documentaire ou seul le sujet est encadré, mais avec l’humanité, sans oublier bien sur tout les habitants de la forêt.
Une sorte de 2 frères alors ? Non plus, c’est tellement différent.
Non, ce n’est pas différent, c’est unique. C’est enchanteur, c’est beau. Oubliez stress, travail, argent, économies, chanteurs, école, boulot, métro, voiture. Oubliez tout. Bienvenue dans la forêt, où le seul souci, c’est survivre.
On y (re)découvrira les forêts, les bébêtes qui y vivent, l’ambiance si particulière qu’émane de ces lieux que l’on détruit, que l’on fuit. Et l’on y redécouvrira aussi la bêtise humaine, sa fâcheuse tendance à tout s’accaparer, en dépit de tout.
Car oui, le film est porteur d’un vrai message que tout le monde comprendra, car clairement dit ; pas comme Nemoqui a entrainé l’inverse parfait du message porté.
C’est un film à voir, car différent, et tellement vrai. Pour vous donner une idée, je le mettrais au même niveau que Le secret de Terabithia, aussi enchanteur et passionnant, dans un tout autre registre cependant. Comme quoi, je n’ai pas besoin d’effets spéciaux de la mort qui tue ou de scénario complexe, comme quoi, des fois, la simplicité est meilleure que la surenchère.
Bref, au final, un film sublime, véritable ode à la nature, qui vous fera assurément remettre en question sur beaucoup de choses, que je ne peux que vous conseiller, quel que soit votre sexe ou votre âge. Ah, quoique... Si vous êtes chasseur, peut être pas : "Une fable de Noël irresponsable à l’heure ou l’echinococcose ne perd pas de terrain et où la rage reste en sommeil [...] Et lisez notre dossier "Nuisibles" et ses astuces pour mieux les piéger..." (paru dans Le Chasseur français de janvier 2008)
Alors, personnellement, je ne savais pas ce que c’était/que ça existait, allons voir notre ami Wiki : Et envolé, les paroles en l’air (en gros, on a bien plus de chance de se faire contaminer par nos compagnons type chiens ou chat, ou même rongeurs qui sont beaucoup plus souvent à proximité de nous, le renard n’est qu’un porteur parmi d’autre à qui on fait porter le chapeau) !
Et bon, l’histoire de la rage, c’est assez "rigolo" dans le sens où cela fait un moment qu’elle n’existe quasiment plus en France... http://fr.wikipedia.org/wiki/Rage
Oui, ce film révèle aussi l’absurdité de faire passer le renard pour un nuisible, et j’espère réellement que cela va remettre en cause cette connerie...