Métiers nature
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Bénévole
Ce n’est pas vraiment un métier, puisque ce n’est pas rémunéré, mais ça reste LE "métier" le plus courant dans le monde de l’environnement, notamment associatif : le bénévolat.
Être bénévole, c’est s’investir de façon non rémunérée dans un domaine qui vous intéresse. C’est surtout utilisé par les associations car disposant de salariés réduits, du fait de leur structure même (à but non lucratif, elles ne vivent que par les dons ou/et subventions).
Pourquoi c’est si courant ? Parce que, bien souvent, le bénévolat n’exige rien d’autre que sa bonne volonté. Inutile d’avoir des diplômes ou des formations dans la plupart des fonctions bénévoles.
Cela ne signifie pas qu’aucune compétence n’est requise, mais lorsque c’est nécessaire, on va vous former sur le travail en question. Bien sûr, généralement, le bénévole n’a que peu de responsabilité et de fonctions.
L’avantage indéniable du bénévolat, c’est de pouvoir faire ce qu’on aime dans un secteur qui nous intéresse et, dans l’environnement, d’œuvrer pour la nature, quel que soient vos compétences : il suffit de chercher un peu du côté des associations pour trouver.
Commentaires
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8 octobre 2013, 20:35
Ma modeste expérience sur le sujet détaillée sur ce site.
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5 août 2014, 11:03
1 voteSi le bénévolat est indéniablement utile et, sans aucun doute possible, vital à la protection de l’environnement, il a également un effet à double tranchant.
La protection de la nature avec toutes les ramifications que cette notion comporte, mérite beaucoup plus de se professionnaliser .Hors on fera toujours plus facilement appel à des bénévoles, gratuits donc, mais pas nécessairement compétent (dont, tout du moins, ce n’est pas le métier principal avec tout le temps imparti et la notion de professionnalisme qui va avec) ni même équipés, plutôt qu’à des entreprises dont l’existence même est tournée vers cet objectif.
Beaucoup d’associations s’insurgeraient à tort contre cette critique, pour ma part j’estime seulement que la protection de l’environnement ne doit pas se faire au rabais et que la compétence des bénévoles souvent très élevée, surtout dans l’environnement, mériterait amplement d’être rémunérée.
Votez :1 vote -
5 août 2014, 18:35
Tout à fait d’accord, ceci dit, le professionnalisme a aussi un effet à double tranchant : ce serait beaucoup plus structuré et efficace, mais vu qu’il s’agirait d’un gagne pain, ne serait-on pas tenté de mettre de côté ses convictions pour une rentabilité maximum ? Les métiers "nature" sont hélas déjà dans cette brèche, et n’ont plus vraiment de respect pour l’environnement pour la plupart, car la question numéro 1 resterait : qui paye ? Ce sera hélas les payeurs les décideurs.
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7 août 2014, 20:56
1 voteJe pense, par expérience un petit peu, que l’on est encore dans une phase de transition... Effectivement débloquer des fonds pour transférer / déplacer / canaliser / protéger une espèce coûtera toujours plus cher (de prime abord) que de faire appel au chasseur du coin pour la dégommer contre une bouteille de mauvais vin.
En cela je suis d’accord aussi sur le fait que les convictions peuvent être mises de côté par certains car, dans cette même phase de transition, gagner sa vie dans la protection de l’environnement est compliqué (là aussi je parle un peu d’expérience) ! C’est pour cela que je milite pour une professionnalisation du domaine et pour que les associations passent un peu la main, ce qui devrait aussi éviter certaines positions idéologiques et autres copinages malsains...L’avantage c’est que, dans l’environnement, il y a une forme d’autorégulation par le fait que "l’on ne peut pas" avoir mauvaise réputation (dans la finance, l’armement et autres ça serait l’inverse pour dire les choses caricaturalement).
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Meilleur commentaire
1.Bénévole,
5 août 2014, 11:03
Si le bénévolat est indéniablement utile et, sans aucun doute possible, vital à la protection de l’environnement, il a également un effet à double tranchant.
La protection de la nature avec toutes les ramifications que cette notion comporte, mérite beaucoup plus de se professionnaliser .
Hors on fera toujours plus facilement appel à des bénévoles, gratuits donc, mais pas nécessairement compétent (dont, tout du moins, ce n’est pas le métier principal avec tout le temps imparti et la notion de professionnalisme qui va avec) ni même équipés, plutôt qu’à des entreprises dont l’existence même est tournée vers cet objectif.
Beaucoup d’associations s’insurgeraient à tort contre cette critique, pour ma part j’estime seulement que la protection de l’environnement ne doit pas se faire au rabais et que la compétence des bénévoles souvent très élevée, surtout dans l’environnement, mériterait amplement d’être rémunérée.