Vu que le ministre de l’Écologie a récemment changé, cette information date d’il y a quelques jours, mais pour que le dossier avance, il doit être signé par ses homologues espagnol et andorran.

Matthieu Cruège, directeur du PNR des Pyrénées ariégeoises, avait expliqué, l’été dernier, que le programme de réintroduction retenu devait s’étaler sur sept ans ; les trois premières années, il est prévu de lâcher vingt spécimens par an, ensuite ce nombre sera ajusté en fonction de leur reproduction.

Ce qui laisse présager d’une population de 60 bouquetins pour l’ensemble des Pyrénées. Les questions étant : pourquoi réintroduire une espèce disparue, n y aura t-il pas les mêmes problèmes qu’autrefois (braconnage) ? Et surtout, quel intérêt de réintroduire une espèce si c’est pour strictement contrôler sa population ? N’est-ce pas une sorte de zoo sauvage que l’on installe dans les Pyrénées ? Chacun jugera.