Voila la réponse de l’État ; ou plutôt, des différents gouvernements depuis le retour du loup. Aucune exception, tous ont fait la même chose, pour les mêmes résultats.

Un loup par ci, un loup par la, et en voici un nouveau ! Plusieurs meurtres réalisés tout les ans, pour quoi comme résultats ? Aucun, puisque les effectifs continuent de grimper (fort heureusement, le loup sait s’adapter), tandis qu’en même temps, les mêmes éleveurs et maires râlent et font un boucan d’enfer pour anéantir purement et simplement les loups, tout les loups.

Chaque loup tué n’y change rien, ni en terme de prédation, ni en terme d’apaisement social, puisque les uns vont continuer de râler tandis que les autres vont saisir la justice pour destruction d’espèce protégée.
Oui, rappelons le : le loup, en France, est une espèce protégée, intégralement protégée, et il ne devrait pas y avoir d’exception. Sauf que le texte de protection a été signé quand le loup n’existait plus chez nous : pratique de signer des textes protégeant des animaux qui n’existent plus, ça permet de bien se faire voir tout en brassant du vent et ne faisant rien de concret.
Sauf que le loup est revenu, et bien vite, le texte fut trahi... Depuis, les trahisons se multiplient et le "problème" du loup reste dans un carton poussiéreux que personne ne désire toucher.

Pauvre loup, il continuera donc de se faire tirer au gré des décisions de préfets uniquement guidés par l’appât des voix, et accessoirement par les cris des uns et des autres, faisant fi des textes mais surtout, faisant fi du loup et de son environnement. La première question à se poser étant : pourquoi le retour du loup ? Si il est revenu et qu’il s’est installé, n’est-ce pas du à un environnement favorable ? De la, la meilleure chose à faire n’est-il pas de protéger efficacement ce qu’il faut pour laisser le loup se développer jusqu’à ses limites qu’il atteindra naturellement ? Car non, n’ayez crainte : le loup ne s’installera pas plus dans le bois de Boulogne que dans le Mont Saint Michel...