Au niveau agricole en tout cas, on continue sur la lancée suicidaire et sans issue qu’est le tout pesticide, avec, toujours dans le collimateur, les traitements non soumis à autorisation, notamment le purin d’orties.
Qu’est ce que que ça implique ? Qu’il faudrait breveter tout les pesticides existants, notamment les pesticides naturels, ce qui couterait une fortune mais surtout, serait un non sens absolu de pour la liberté et le bon sens. Imaginez : vous avez des orties chez vous et désirez en faire du purin que vous utiliserez dans votre parterre de fleurs pour repousser les indésirables : vous êtes hors la loi et pouvez être condamné pour ce geste. D’après cette logique, il faudrait demander l’autorisation (en clair, il faudrait payer) au détenteur du brevet pour pouvoir l’utiliser ; or, les orties n’appartiennent à personne, de même que la recette de purin d’orties.

Et pourtant, c’est exactement ce que désire l’UE. Ce qui implique une vision exclusivement composée de pesticides chimiques, qui appartiennent à de grosses sociétés qui vous vendent leurs produits à des prix exorbitants.

Mais ce n’est pas tout : en plus de la volonté d’interdire les pesticides naturels, l’UE revient fréquemment sur ses décisions et remets souvent en question les quelques mesures de bon sens d’interdictions de molécules jugées dangereuses, poussée par des personnes qui sont clairement dans la logique du tout pesticides...
Pourquoi un tel entêtement ? Les molécules interdites ont suffisamment causées de ravages pour qu’on puisse clairement dire et affirmer qu’elles sont nocives, sans même parler du principe de précaution...

Alors, c’est un bien sombre avenir qu’on nous propose là, malgré les preuves de plus en plus retentissantes de la nocivité des biocides en tout genre, que ce soit pour l’environnement mais aussi pour la santé...