En effet, pour nous humains, la tolérance se situe à environ un million sur une échelle de 100, il suffit pour le voir de taper une recherche internet pour réaliser qu’il y a plusieurs centaines de milliers de résultats de récidivistes relâchés, peu importe leurs crimes : vols, viols, agressions, etc. On trouvera toujours des excuses pour relativiser le crime, et on trouvera toujours l’un ou l’autre avocat pour défendre les pires criminels.
Si le coupable est un enfant, la tolérance passe à cent millions sur 100, tant on va tout leur excuser.

Par contre, en ce qui concerne les animaux, la tolérance tombe à zéro. Pour eux, point de jugements ni d’avocats : ils font une "bêtise", on les tue. On pourra un peu tergiverser et faire semblant d’en discuter, mais si l’animal, entre temps, récidive, point de salut pour lui... Et peu importe si il ne s’attaque qu’à des animaux destinés à finir dans notre assiette, l’étiquette du meurtrier lui restera collé à la peau jusqu’au bout.
Et si c’est un juvénile ? Ce sera pire, et son bourreau s’empressera de l’abattre avant qu’il ne commette d’autres "crimes"... A ce moment, on ne regarde pas son histoire, on ne s’inquiète pas si c’est la société qui a tué sa mère et est donc coupable du comportement "déviant" de l’animal, on ne regarde pas plus l’avenir de l’animal et ce qu’il pourrait faire : non, on tue, même les plus beaux et les plus rares des animaux, comme ce petit lynx assassiné pour une chèvre et quelques passages proche d’un village.

Aucune compassion, aucune discussion : on liquide, on retourne à nos affaires, et dès demain, vous aurez totalement oublié cette histoire... Et ce lynx innocent.