Lorsque les gens veulent se lancer dans la permaculture, une des premières questions qu’ils se posent, ce sont les plantes à utiliser pour avoir un jardin auto suffisant. 3 erreurs dès le départ !
Premièrement, être auto suffisant est très difficile, il faut y consacrer énormément de temps qu’il est difficile d’avoir pour peu que vous ayez un emploi à temps plein ; et il vous faudra aussi une surface de terrain conséquente, difficile à obtenir, tant au niveau du prix qu’au niveau de la place en elle-même, surtout en ville.
Ensuite, la question des plantes à utiliser. Comprenez bien que personne ne pourra répondre à cette question, tout au plus on pourra vous donner des pistes.

Pour quelles raisons ? D’abord, car cela va dépendre de l’endroit où vous habitez. Comprenez bien que les conseils de plantation ne seront pas du tout les mêmes si vous habitez Nice ou Calais, cela parait évident.
Ce qui peut l’être moins, c’est que les plantes ont des préférences. Déjà, au niveau de l’ensoleillement. Un terrain plein soleil n’aura jamais les mêmes plantes qu’un terrain à l’ombre, et entre ces 2 types, il existe de nombreux intermédiaires, que les plantes vont plus ou moins bien supporter.
Le type du sol va aussi influencer les plantes. Calcaire, sable, limon, etc. Une fois encore, toutes les plantes ont leur préférence ;
Et pour finir : l’eau. Le terrain est-il souvent inondé ? Est-il souvent humide ? Est-il très sec ? Y a t-il un cours d’eau à proximité ? Y a t-il une source ? Une rivière souterraine ?
Bref, avant tout, il faut savoir de quelle région on se trouve, de quel type de terrain on parle, son ensoleillement, son humidité, son apport en eau.

Et pour finir, la troisième erreur : il s’agit de votre projet, c’est à vous de décidez quelles plantes vous désirez. Certes, vous pouvez vous faire aiguiller, certes, votre type de terrain va peut être éliminer certaines plantes de vos choix potentiels, mais dans tout les cas, il restera des centaines de choix possibles. A vous de sélectionnez les plantes que vous désirez ; pour vous même mais aussi, et il ne faut pas l’oublier en permaculture, pour la faune et la flore.
A comprendre, par exemple, si vous n’aimez pas les pommes, inutile de planter un pommier, personne ne vous en tiendra rigueur. Mais il ne s’agira plus de permaculture si vous ne plantez que pour votre propre désir, sans tenir compte de votre environnement. Par exemple, si vous plantez des bananiers en métropole, l’espèce n’étant ni native, ni implantée, ni même adaptée, vous ne serez plus en phase avec l’environnement, vous irez même à son encontre : les animaux ne pourront pas interagir avec vos bananiers, et leur emplacement empêchera aux plantes locales de s’y développer.

Bref, la permaculture, c’est un délicat mélange qui prend en compte plusieurs aspects de la région, l’environnement et vos envies. Un mélange que vous seul arriverez à concoctez. N’hésitez pas à faire part de vos expériences sur le sujet, même si la finalité revient à la personne qui entreprend la permaculture, ce sont les échanges d’idées et de pratiques qui renforcent le mouvement, en donnant des idées nouvelles à tout un chacun, donnant à tout le monde plus de choix.