Alors que les mesures symboliques, celles qui ne changent rien si ce n’est quelques lignes dans des livres, fleurissent, branle bas de combat : ces actualités sont fortement retranscrites et tout le monde écologique ne parle plus que de cela, tandis que bien vite, des articles allant à l’encontre de la mesure prennent le pas, nous offrant toute l"immobilisme du monde agricole : une mesure symbolique certes, mais qui fait déjà peur, pensez vous, peut être que les pratiques devront changer...
De l’autre côté, les articles sentant bon la France profonde, celle des chasseurs "de terrain", sont disséminées un peu partout dans les journaux locaux, présentant très souvent ce monde comme sympathique et convivial.

Un bien beau pare feu qui pourrait nous faire croire que l’écologie en France va très bien : d’un côté des chasseurs prenant soin de l’environnement, de l’autre des lois en faveur de la nature. Quel tableau idyllique !

Mais un tableau dégoulinant de mensonges. Qu’en est-il de la réalité ? C’est toujours la même chose : on fait passer les écolos pour des dérangés extrémistes, pourtant, ce sont toujours eux qui subissent les jets d’œufs, les insultes ou les dégradations volontaires.
Quant aux mesures gouvernementales... Il n y a rien à en redire, c’est toujours la même chose : tout est fait pour le monde des agriculteurs et des chasseurs, tout les cadeaux leur sont donnés, toutes les mesures sont prises d’après leurs décisions. Et ce n’est pas l’autorisation officielle de la chasse au loup qui me contredira.

Au moins, ça officialise la chose, ça la confirme cette année encore, comme toutes les autres : la France est un pays anti environnement, tout y est fait pour certains secteurs d’activité en dépit des autres, et surtout, en dépit d’une cohérence écologique basée sur le long terme, prenant en compte un maximum de facteurs. Non, la France s’obstine à faire fausse route et à n’écouter qu’une poignée de gens égoïstes qui ne pensent qu’à leur secteur d’activité, leur lobby... Et leur porte monnaie.
Comme d’habitude, ça finira devant les tribunaux, et comme d’habitude, la grande perdante sera la nature, quel que soit les sommes récoltées par le jugement.