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Pourquoi il n’existe pas de crime contre l’environnement ?‏

Bien des termes ont été inventés pour expliquer certaines conditions humaines. L’esclavage, par exemple, est un mot qui, immédiatement, vous explique que des êtres humains travaillent dans des conditions atroces pour d’autres personnes, qui en sont "propriétaire", qui n’hésitent pas à les humilier, les frapper, et ne vont les nourrir et les loger que dans des conditions extrêmes, à la limite de la survie, pour éviter toute rébellion.

Si je vous parle de génocide, là aussi, vous savez immédiatement qu’il s’agit d’une extermination de masse, physique et intentionnelle, dirigée contre un groupe de gens, en raison de ses origines ethniques, sociales ou religieuses.

Un crime contre l’humanité, là, c’est un peu plus complexe, c’est une « violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d’un individu ou d’un groupe d’individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux ». C’est plus complexe parce qu’il faut pouvoir définir ce que sont les droits fondamentaux, mais ça reste explicite.

Et l’environnement ? Il n’existe aucune de ces termes pour l’environnement, au sens large. Pourtant, des génocides, il en existe ! Comment appeler autrement ce qu’on nomme les "espèces nuisibles" ? On a le droit de les massacrer en tout temps, en toute saison, sur n’importe quelle partie du territoire, que ce soit sur les adultes en fin de vie aux nouveaux nés. Vous m’excuserez, mais je ne peux appeler ça autrement : le but est bien d’exterminer jusqu’au dernier ces espèces. Et des fois, on réussit, preuve avec, par exemple, le loup, qui, depuis, est revenu, fort heureusement, mais sa survie ne tient qu’à un fil, protégé pour le moment par la convention qu’on avait signé quand il n’était plus présent sur notre sol. Depuis son retour, bien des exceptions ont été faites...

L’esclavage ? Mais comment appeler autrement ce qu’on fait subir aux chevaux, dauphins, vaches, et autres animaux de cirque ? C’est bien de l’esclavage, non ? On les délaisse tant qu’ils ne nous sont pas utile, on les nourrit jusque ce qu’il faut, et ensuite, on les fait travailler comme des forcenés, allant même à l’encontre de leur physionomie - faire tenir l’éléphant sur ses genoux serait comme nous forcer à faire des pointes- ou de leur instinct, avec le lion sur l’éléphant. Et tout ça pour finir dans nos assiettes, souvent.

Et le crime contre l’environnement ? Contre la nature ? Contre une espèce ?
Ces porcs, vaches, poules, oies, canards qui ne voient pas la lumière du jour ? Ces animaux qui sont tués à la chaîne, sans aucune considération ? N’est ce pas pire encore que les camps d’extermination ? Rien que par leur nombre, 60 milliards par an ! Et pour leur destination, notre assiette, j’estime que c’est bien pire. Les camps d’extermination voulait exterminer une espèce, ici, point d’extermination : on laisse délibérément se reproduire les animaux pour pouvoir les consommer de façon continue. L’horreur.
Et ces pollutions ? Ces pétroliers qui coulent, ces chantiers instaurés qui détruisent tout, ces décharges à ciel ouvert qui vont modifier de façon disproportionné des milliers d’hectares ?

Les exemples sont trop nombreux pour être exhaustif. Mais, pour finir, quand les animaux ne seront plus, en droit, des biens meubles, et quand des notions de crimes contre l’environnement et autres génocides d’espèces et esclavage animal auront été mis en place, notre société se sera déjà bien assagis.
Quand elle abolira ces horreurs, là, on pourra parler de progrès.

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Date de rédaction : 2 septembre 2013

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