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Manifestation anti loups

Tout au long de l’année, on les entend, chasseurs et éleveurs anti loups. Cette fois, les chasseurs ne sont pas en cause, ce sont les agriculteurs et les éleveurs qui ont manifesté.

Toujours le même discours, les mêmes raisons, la même mauvaise foi, et surtout, toujours la même haine contre les loups, qu’ils veulent simplement "enlever" comme le dit l’article, un bien joli mot synonyme de "anéantir".
Pas compatible avec le pastoralisme, d’après eux. Oui, car le pastoralisme s’accapare la nature et la verrouille de ses occupants légitimes : pas de renards, de blaireaux, d’ours, et surtout pas de loup ! On tolère les cerfs pour les chasser, les sangliers s’ils ne font pas trop de dégâts, et puis c’est tout.

Ils veulent bien faire le métier mais sans aucune concurrence de la nature, un peu comme si Pepsi manifestait contre coca cola car ils leur font de la concurrence.
Ils ne veulent pas de contrainte, et ne veulent surtout pas investir le moindre centime dans la protection de leurs troupeaux, alors même que ces investissements sont souvent subventionnés... De même que les moutons tués, même lorsqu’on est pas certain que ce soit le loup l’auteur des attaques : bien plus simple et rentable de dire que c’est le loup le responsable.
Et tout ça pour quoi ? Pour mettre leurs montons dans des abattoirs et "rentabiliser" leurs bêtes en les vendant aux musulmans qui vont "halaliser" les bêtes. Quelle différence entre se faire égorger par un loup ou par un couteau ? L’égorgement au couteau se fait au bon vouloir des deux parties, tandis que l’égorgement par le loup se fait au détriment d’une des deux parties -et ne parlons pas des moutons, eux sont de toutes façons voués à être tués... Quitte à finir devant en morceaux devant une association : quand c’est nous qui tuons, pas de problème, mais si c’est les loups, la par contre, horreur...

Et ne parlons même pas de la concurrence internationale, réelle cause de l’effondrement de la filière ovine en France, qui a -apparemment- été légitimé en compensation d’une faute de l’État français, avec, comme d’habitude, l’environnement le grand perdant de l’histoire.
Les défenseurs de la nature ont vu leur bateau coulé, ce qui a provoqué l’entrée d’ovins sans taxe, ce qui a fait chuter les prix, ce qui a fragiliser la filière ; à ce moment, le loup revient, et forcément, on lui met tout sur son dos.

Pourtant, même si on tuait tout les loups, cela ne changerait rien aux problèmes de la filière, bien au contraire puisqu’ils perdront de précieuses subventions.
En tout cas, cela prouve la mentalité humaine : dès qu’il y a confrontation avec la nature, on fait tout pour l’anéantir, et peu importe les conséquences futures. Car le surpâturage est un grave problème, dénommée la maladie du mouton d’après M. Tarrier.
Une maladie qu’on ne peut attraper avec la présence du loup, et une gestion basée sur le bon sens et l’environnement.

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Date de rédaction : 9 novembre 2013

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