Naufrages : de plus en plus nombreux, avec des bateaux de plus en plus grands, et constitués de nombreuses matières, leur impact est de plus en plus croissant, surtout quand il s’agit de pétroliers, paquebots, cuirassés...

 Mines : elles ont plusieurs impacts du fait de leur taille, même si certaines sont dans des régions pauvres, la biodiversité en pâtit des kilomètres à la ronde.

 Massacres : ils sont très nombreux, réguliers, constants : que ce soit pour nous nourrir ou par simple plaisir, nous avons vidés les océans, anéantis des populations entières d’espèces pour notre seul bon vouloir.

 Guerres : nos guerres ont toujours eu un impact sur la faune et la flore. Mais point de source : nous sommes bien trop éthnocentré pour ne serait-ce qu’imaginer ce qu’endure la nature sous nos guerres.

 Barrages : ils ne semblent apporter que des bonnes choses : cela contrôle le lit des rivières, crée de l’électricité et permet d’éviter les crues. Mais écologiquement, les barrages sont bien souvent une catastrophe, empêchant les poissons de remonter, détruisant tout l’environnement des kilomètres à la ronde, empêchant les sédiments de passer, par ces barrages systématiques, nous avons étouffer nos ruisseaux, rivières et fleuves, au point ou certains indiquent qu’il s’agirait d’une guerre des barrages.

 Défrichements, coupes rases et brûlis : que d’appellations pour désigner l’abattage de millions d’arbres, de forêts entières. En France, la forêt originelle a été quasiment entièrement rasée, ce n’est qu’à partir du XIXème siècle que le couvert forestier a repris ses droits, et là encore, de façon plus jardinée que naturelle.

 Chalutage : on prend tout, tout en détruisant l’intégralité des écosystèmes. Ne nous reste plus qu’à trier ce qui nous intéresser et à jeter le reste, et à revenir quand l’écosystème sera rétabli, donc dans des dizaines d’années au mieux.

 Révolution industrielle : un changement radical, permise par larévolution du train notamment (qui est aussi une de nos grandes catastrophes au vu de son impact), qui nous a lourdement industrialisé, accélérant d’autant plus notre emprise sur la nature et nos destructions.

 Transports : nos modes de transport, avions, bateaux, voitures, camions, ont permis une intensification des échanges, ce qui a largement contribué à la mondialisation et à tout ce qu’elle touche, notamment ses aspects les plus destructeurs sur la nature. Nos voies de communication sont des murs infranchissables pour la majorité des espèces qui ne peuvent plus échanger et doivent s’isoler dans des ilots de biodiversité de plus en plus réduits.

Et la liste semble ne faire que s’allonger au fil des années, comme si l’humanité n’évoluait pas mais régressait... Jusqu’à sa propre destruction ?