La pollution est le fléau de notre civilisation, et elle se décline en 2 grandes familles : les polluants volatiles (tout les gaz) et les polluants solides, les déchets. De par leurs volumes, les uns et les autres ont un impact énorme sur l’environnement, le polluant très largement, ou plutôt, modifiant sa composition et ses habitants. Car au final, quelle différence entre les rejets d’un volcan et ceux de nos usines ?

Loin de moi l’idée de dédouaner l’humanité de ses fautes, il est évident que les différences sont notables, surtout par rapport à l’intensité du volcan et de l’humanité ; le volcan ne durera que quelques jours, mois ou années, l’humanité pollue en continue depuis plusieurs siècles, sans jamais s’arrêter, pire, en ne faisant qu’augmenter les volumes de pollutions.

Mais ne sous estimons pas la nature : elle s’adapte à tout, et de nombreuses preuves nous le confirme.
Tchernobyl a été une catastrophe qui a ravagé toute une région, et déporté des millions de personnes.
Cependant, de nos jours, alors qu’aucune personne n’est encore autorisée à vivre ni même à aller là bas, la nature a depuis longtemps repris ses droits malgré la radioactivité. La région de Fukushima semble prendre le même chemin.

En dehors de cet exemple certes frappant et emblématique, tournons nous plutôt du côté de la vie de tout les jours, là ou vous aussi pourrez réalisez la force de la nature et sa capacité à s’adapter, surtout au niveau des plantes.
Avez déjà vu un tas de graviers ? Les plantes arrivent à pousser entre les interstices, et malgré le sol appauvri.
Et les plantes qui poussent sur le goudron ? On en a déjà tous déjà vu, et c’est impressionnant. Bien sûr, la plupart de l’asphalte joue son rôle et empêche toute vie de germer, mais à la moindre opportunité, ça ne rate pas : une plante pousse.

Mais la faune n’est pas en reste. Lors de mes ramassages de déchets, il m’est arrivé à plusieurs reprises de reposer ledit déchet à la place qu’il était, pour une raison fort simple : il était occupé. Fourmis, escargots, punaises...N’importe quel déchet est rapidement transformé en abri pour les animaux.

Bien sûr, cela ne concerne que les déchets peu nombreux : qu’arrive t-il lorsque les déchets s’accumulent, formant des montagnes, comme les décharges ? A ce moment, les polluants sont multiples et détruisent tout l’environnement alentour, ou plutôt, le modifie sensiblement au point que la plupart des espèces ne pourront plus y vivre. La plupart, mais pas tous : dans ces immondices s’y trouvent malgré tout des espèces arrivant à survivre et à vivre ! Les oiseaux, notamment les mouettes, mais aussi rats, souris, différents insectes.
Certes, la faune est limitée, de même que la flore, mais elle n’est pas inexistante.

Et en dehors de ces décharges difficilement défendables d’un point de vue environnement -ça reste des horreurs à annihiler au plus vite, même si des espèces peuvent en vivent, car cela provoque bien plus souvent des dommages aux alentours, faune et flore - il faut tout de même noter que la nature arrive toujours à faire fi de nos pollutions, catastrophes et abus et arrive toujours à reprendre ses droits. En tout cas, pour le moment, car il parait évident que si l’on continue à intensifier nos polluants, il y aura bien un moment ou les espèces même les plus robustes ne pourront survivre à l’environnement que l’on aura créer.
C’est pourquoi il est important de garder espoir : la nature est notre meilleure alliée dans ce combat qu’est l’écologie, mais pour qu’elle soit efficace, il faut lui laisser un minimum de champ afin qu’elle puisse se déchainer et réduire à néant les tentatives de pollueurs divers et variés qui n’ont pas d’autre but que de s’enrichir pour quelques années.