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Le trafic de la nature plus que jamais d’actualité

Beaucoup de gens l’ignore, mais le trafic de la faune et de la flore représente le 3ème trafic le plus important du monde, après celui des armes et de la drogue.

On parle souvent des ravages des armes et de la drogue, et pour cause. Par contre, celui de la faune et de la flore est beaucoup moins évoqué, parce que beaucoup moins parlant pour les populations. Pourtant, ce trafic est largement généralisé et est visible à tout les nivaux, sur tout les continents, y compris l’Europe.
Et il est tout aussi destructeur, puisque tuant de nombreuses espèces et rasant de nombreuses plantes, saccageant ainsi les espaces naturels qui, peu à peu, s’appauvrissent pour laisser place à des déserts écologiques.

De plus, comme tout les autres trafics, les saisies ne représentent qu’une infime partie du trafic, estimé à 10%.
Mais, contrairement au trafic d’arme et de la drogue, ici, on a une variante en plus, rarement mis en évidence : la faune et la flore. Quand il s’agit d’objets ou de plante transformée, leur dissimulation et leur transport ne cause aucun problème moral, puisque ce sont des objets qui ne peuvent pas souffrir. On pourrait parler des plantes qui fournissent la matière de ces objets, notamment la marijuana qui est est une plante cultivée, mais les autres plantes cultivées sont basées sur le même principe.
Pour les animaux par contre, on en arrive au summum de l’horreur et de l’immoralité, avec des êtres vivants transformés en objets, de façon encore pire que celle des animaux d’élevage, la dernière découverte en date étant celles de 24 cacatoès à crête jaune retrouvés... Dans des bouteilles en plastique, ceci faisant suite à de nombreux autres découvertes sordides, ou les animaux sont véritablement traités comme des objets : pas de quoi s’étonner que près de la moitié d’entre eux décèdent durant le transport, sans oublier tout ceux qui meurent lors de leur capture ou rapidement après à cause du stress, faisant en réalité des dizaines de victimes pour chaque animal vendu...

Bien qu’encadré, l’achat et la vente d’animaux et de plantes continuent de provoquer moult désastres écologiques, malgré les lois et les punitions de plus en plus élevées. Ne serait-il pas temps d’unifier les moyens de luttes contre ces trafics pour mieux les contrôler, par le biais des associations mais aussi des États ?

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Date de rédaction : 10 mai 2015

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