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Le retour de la faune ordinaire

On peut noter une hausse de la biodiversité dans nos villes. Mais quasiment exclusivement que de la faune et flore ordinaire.

Victoire ! On écoute enfin les écolos, on remets dans nos villes de la verdure. Parcs, arbres, buissons, fleurs, nos villes commencent peu à peu à reverdir, toutes les études le prouve, et les gens le confirment : une ville sans verdure, c’est déprimant, alors, ces dernières années, de plus en plus de villes ont laissé tomber les produits chimiques et se sont mises à remettre de la terre et des plantes un peu partout.
Et qui dit verdure, dit faune. Uns fois les plantes en place, rapidement, des insectes viendront y trouver nourriture et refuge, suivis par d’autres animaux comme les oiseaux ou les mammifères qui pourront eux aussi y trouver à manger.

Une excellente nouvelle, alors ? Une bonne nouvelle assurément, pas forcément excellente. Déjà parce qu’on est loin d’un mouvement généralisé et qu’il y a encore beaucoup à faire dans de nombreuses villes ; on ne peut décemment pas encore parler de villes vertes. Mais aussi, parce que parmi toutes les espèces qui (re)viennent, la quasi totalité sont des espèces communes, typiquement inféodées à nos villes !
En réalité, plus que de verdir nos villes, nous sommes en train de les uniformiser. Pigeons, moineaux, mésanges, corneilles, pies, chiens, chats... Toutes ces espèces prolifèrent mais elles sont à peu près les seules ! Ce sont des espèces généralistes opportunistes, qui profitent de l’aménagement de nos villes pour pouvoir y pulluler, au détriment de toutes les autres, notamment les espèces spécialisées dans un domaine ou un milieu particulier, que l’on ne retrouve pas dans nos villes.

Le fait que nous accordons un peu plus d’importance à la nature est une bonne chose, mais ne devrions nous pas aussi adapter nos villes par rapport à nos climats ? Il existe de nombreux bâtiments et édifices caractéristiques d’une ville, d’une région, alors pourquoi ne pas tenter de faire quelque chose dans ce sens au niveau naturel, quitte à retrouver des espèces un peu plus spécialisées ?

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Date de rédaction : 12 mai 2019
Dernière modification : 18 septembre 2017

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