Les écolos sont des êtres étranges, à se faire du mal avec la réalité. Il est tellement plus facile de ne pas savoir, de fermer les yeux, de détourner le regard, de faire semblant de rien.
Ou mieux : ne jamais prendre la peine de s’informer. Les médias classiques étant très conciliant à propos de l’environnement, ce n’est pas en regardant TF1 ou en lisant les journaux qu’on découvrira un jour l’envers du décors.

Mais faites attention ! Vous pouvez être informé à vos dépens, même en regardant la télé : il faut soigneusement choisir ces chaines et fuir tout les documentaires un tant soit peu sérieux, surtout s’ils concernent des sujets qui vous concernent...
Sinon, vous pourrez subir la mésaventure de cet homme, et découvrir que vos activités peuvent être néfastes pour l’environnement de même que votre alimentation. Et la, point de retour en arrière : une fois la réalité connue, difficile de la nier...

C’est ainsi que cet homme fut détruit, et va donc entreprendre une action en justice contre la chaine coupable de lui avoir ouvrir les yeux : quand on vous dit que les français sont des moutons, cet exemple l’illustre bien. On râle pour tout et tout le temps, mais on refuse la réalité et encore moins d’y faire face !
Pitié, ne m’apprenez rien ! Laissez moi dans mon cocon et continuez à m’abreuvez de programmes abrutissants tout en me dictant ce que je dois faire : la liberté que j’aime, ma liberté, c’est de croire que je suis libre et indépendant : en réalité, qu’on me prenne par la main et qu’on me dise quoi faire et quand me convient parfaitement, tant qu’on ne me force pas.

Voila le vrai visage de l’humanité. Et après, on s’étonne que les écolos désespèrent ? Il y a de quoi quand on voit ce genre de réaction.
Apprentissage, remise en question, évolution, changement d’habitudes ? Que nenni ! On ferme les yeux, on se roule en boule et on accuse le système de nous avoir appris quelle place nous avions, ce à quoi nous contribuions, en quoi est fait le système. Et c’est censé être ça, l’espèce la plus évoluée ? La plus évoluée au niveau technologique, oui, mais en terme psychologique, on est certainement l’espèce qui se trouve en bas de l’échelle.