Le système de la monoculture sur de grandes exploitation à montrer ses limites, tant au niveau quantité que qualité de la production, sans oublier son impact catastrophique sur l’environnement. Écolos et scientifiques tirent la sonnette d’alarme depuis de nombreuses années pour dénoncer le court terme de ce système : appauvrissement des sols, pollutions, tassement des terres et perte de l’humus.
Même les paysans commencent à réaliser la finalité peu reluisante de ce mode de production, avec un endettement qui les ruine et des maladies liées à l’utilisation massive des biocides.

Ainsi, on pouvait espérer que la nouvelle Politique Agricole Commune s’appuie sur ses observations et répartisse les aides de façon plus censée, favorisant le bio ou tout du moins les petits agriculteurs. Il n’en est rien. De quoi désespérer de toute politique en matière d’environnement : à chaque fois, on s’attend à de grandes choses et systématiquement, ça finit en queue de poisson, ou l’environnement subit nos idioties qui ne semble jamais finir, même quand on connait les problèmes et les solutions. Navrant.