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La joie de croiser un animal est rare

Il devient si rare de voir des animaux sauvages que lorsque ça arrive, il y a une véritable joie.

Nous avons tellement massacré la faune que dans bien des endroits, il est impossible d’en voir, même à proximité d’endroits "verts". Le long des routes et autoroutes, par exemple, même celles qui traversent des forêts, la faune est quasiment absente, si ce n’est, ci et la, des cadavres de renards, lapins et autres hérissons.
Forêts qui sont désormais pour la plupart exploitées, ce qui rend leur appellation de "forêt" un peu surfait, vu qu’il s’agit d’alignements d’arbres de même âge de la même espèce plantés en ligne, en ayant tout nettoyé autour.
Même au niveau insectes, c’est le calme plat, mis à part dans quelques régions, et la encore.

Même si vous allez en campagne ou en forêt, vous ne verrez que peu d’animaux. Et pour cause : la faune nous fuit comme la peste. La chasse est tellement intensive en France et couvre une durée tellement longue que les animaux sont constamment apeurés et nous fuient à plusieurs dizaines de mètres de distance.
Il devient donc très difficile de voir des animaux autre que les insectes de chez soi, pour peu que vous ayez banni les biocides... Car sinon, vous ne verrez quasiment jamais d’animaux, si ce n’est de notre propre espèce, qui, pour le coup, est constamment présente et en tout les milieux. Ou alors, pigeons, moineaux ou corneilles qui vivent "avec" nous, mais à distance.

Du coup, voir un animal autre qu’un "classique" devient une véritable rareté, surtout quand c’est par hasard. Car oui, il reste possible de voir bien des animaux en affut ou en ayant connaissance de leur nidification, mais niveau croisements, c’est très rare, tellement rare qu’en général, lorsque ça arrive, cette rencontre restera gravée dans votre mémoire pour la semaine si ce n’est plus. C’est tellement rare qu’on pourra s’en souvenir toute sa vie !

Il est malheureux d’en être arrivé là, triste de réaliser que croiser n’importe quelle espèce, même la plus commune, vous emplira de joie tellement ces rencontres sont rares et brèves.
Il n’y a pas à dire, l’être humain est le pire cauchemar de toutes les espèces, elle-même y compris.

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Date de rédaction : 24 septembre 2018
Dernière modification : 24 juillet 2016

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