Brigitte Bardot aura consacré le restant de sa vie à tenter de démanteler une partie de cette filière, mais son combat aura été vain : même si quelques pays, dont l’UE, ont interdit l’importation de ces produits, la chasse est encore pratiquée chaque année et le massacre continue.

Mais le Canada n’est pas le seul pays à pratiquer cette barbarie, la Namibie aussi, et même si le tourisme rapporte d’or et déjà plus que la chasse, la chasse continue...

Et si cela ne concernait "que" les phoques... Car la fourrure concerne plusieurs dizaines d’espèces, visons, lapins, ragondins, chinchillas, renards, putois, chiens, moutons, et la majorité de la fourrure vient d’élevage ou les animaux sont enfermés toute leur vie durant pour finalement mourir électrocuté, la nuque brisée ou pire : dépecés vivant.

Mais si la majorité des gens est contre cette pratique, pourquoi existe t-il autant d’élevages, pourquoi la filière est si rentable ?
3 sortes de clients potentiels existent : les personnalités, les personnes aisées et ceux qui achètent sans savoir.

Ainsi, le monde de la mode et certaines personnalités, du fait des prix élevés de la fourrure, aiment mettre en avant la fourrure.
Les personnes aisées n’ont que peu de considération pour les animaux et vont "naturellement" acheter des produits chers, donc souvent issus de la fourrure.

Enfin, les personnes qui achètent sans savoir ne se renseignent pas assez sur le produit, et il arrive fréquemment qu’on puisse acheter des vêtements possédant de la fourrure dans les capuches, cols ou ceintures.

C’est ainsi que la fourrure continue son bonhomme de chemin ; chemin constitué des carcasses des millions d’animaux tués pour cette macabre habitude vestimentaire, habitude souillée de sang
Alors, que faire pour contrer cette mode atroce ? La première et meilleure chose à faire reste de se renseigner avant tout achat. Même si il est difficile de se tromper sur un vêtement entièrement constitué de fourrure, tout les autres vêtements peuvent posséder de la fourrure dans leurs garnitures : renseignez vous au préalable.
N’hésitez pas à écrire aux différents fabricants et distributeurs de fourrures pour leur indiquer votre désaccord sur leurs pratiques, et informez aussi vos proches, surtout ceux qui ont déjà acheter ou achètent de la fourrure : sans forcément leur montrer directement des vidéos et images choquantes, vous pouvez leur envoyer des liens expliquant les méthodes de cette filière, puis passer aux choses plus choc comme les images et les vidéos.