Il n y a pas si longtemps de cela, les grandes villes abritaient de nombreux animaux, autres que les pigeons et rats. En fer de lance de cette biodiversité, les chevaux, qui parsemaient les rues, calèches et cavaliers étant la norme, à côté des piétons.

Et ces chevaux, de par leur constitution et leurs excréments, attiraient de nombreux insectes, qui, à leur tour, attiraient de nombreux oiseaux.
Depuis, on a trouvé plus rapide et moins contraignant pour ses chaussures, mais beaucoup plus polluant : les voitures. Rapidement, elles ont totalement remplacé les chevaux, les reléguant dans des clubs ou en lasagnes.
Et cette disparition ne fut pas anodine pour les villes. Car en perdant les chevaux, les villes se sont d’autant plus dénaturalisées, perdant les crottins que produisaient les chevaux, les insectes et les oiseaux, gageons que cette disparition de chevaux est en partie à l’origine des 300 millions d’oiseaux en moins en Europe.

Heureusement, depuis, on est un peu revenu en arrière. Même si le retour des chevaux dans nos villes n’est pas pour demain, des efforts ont été consentis pour reverdir nos villes. Mais c’est encore des efforts timides, l’idéal étant qu’on transforme nos villes et villages en des extensions de la nature, ou l’humanité serait enfin en symbiose avec l’environnement. Un rêve ? Pas si on s’en donne les moyens, et que tout le monde y participe.