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L’écologie n’est-elle qu’une affaire d’extrémistes ?

On pourrait le croire. Pourquoi ? Parce qu’en France, le parti écolo se trouve à l’extrême gauche de l’échiquier politique. A l’inverse, l’extrême droite tire parti des espèces locales, les fameuses espèces endémiques, pour assurer leur soutien parmi les écolo, qui ne pourront qu’adhérer à leurs thèses.

Et entre deux, point d’écologie ? On pourrait le croire, tant le combat écologique s’est toujours réalisé entre deux camps, deux extrêmes, les anti et les pro. Et ceci concerne tout les sujet quasiment ! Que ce soit la chasse, la corrida, les ogm, la fourrure, la viande, les loups, j’en passe et des meilleurs. Tout les sujets écolo voient s’affronter deux camps, deux extrême, qu’ils veulent, d’un côté, l’arrête ou l’abolition et, de l’autre, la pratique sans aucune contrainte.

La grande question étant : pourquoi ? Pourquoi avoir laissé systématiquement les deux extrêmes s’affronter, sans jamais recourir à des voix apaisées ? Est-il si inconcevable d’autoriser la filière viande en interdisant toutefois l’élevage intensif et/ou les transports désastreux ? Ne peut-on pas ne prélever la fourrure que sur des animaux morts, sans qu’on les fasse souffrir toute leur vie durant ? Est-il impossible d’imaginer une chasse limitée dans le temps et respectueuse d’autrui ?

Car dans ces combats écologiques, dans la grande majorité des cas, ce sont les écolos les perdants. Mais, plus que les écolos, c’est bel et bien la nature dans son ensemble qui y perd ! Les pro-ogm, anti-loups, pro-corrida & co ont tous réussis à gagner la guerre, et, même si quelques batailles sont gagnées par les écolos, au final, et malgré le fait qu’une majorité de gens soient contre la souffrance animale et pour la biodiversité, les anti écolos continuent de gagner, car œuvrant sur tout les combats, et ayant des alliés puissants, que ce soit au niveau du pouvoir mais aussi et surtout du porte monnaie.
Car, même si la majorité des gens se reconnaissent dans le combat pour la nature, ils ne s’y reconnaissent pas du tout d’un point de vue politique, avec deux extrêmes qui ne leur parle pas forcément, et c’est bien là l’énorme erreur de l’écologie ! A force de ne pas vouloir de compromis, ils sont passés et se sont cantonnés dans des extrêmes, aux antipodes des partis les plus sollicités.
Comprenez moi bien : je ne prétends pas qu’il faille rejoindre tel ou tel parti en dépit d’un autre, Lelision est apolitique et je ne fais que constater que l’écologie s’est retranchée dans des extrêmes.
Ce que je veux dire, c’est qu’il serait temps que l’écologie trouve sa véritable place, c’est à dire, au cœur de la société, au cœur des partis, de tout les partis, et, au final, au cœur des décisions, de toutes les décisions. Le fait d’être pro ou anti loups, par exemple, n’est qu’une posture idéologique ou de terrain : soit on a réfléchi sur le sujet et on en a tiré une idée générale, soit on vit à proximité du loup et, pour une raison ou une autre, sa présence vous gêne ou, au contraire, vous enchante, vous donnant ainsi votre position sur le pour ou le contre.
Mais tout ceci c’est qu’une posture idéologique, une posture tristement et exclusivement humaine, nombriliste ! La vraie question étant : quel est l’utilité du loup sur l’environnement ? Et la, le fait même qu’il puisse survivre et vivre nous donne la réponse : sa place y est totalement légitime, de même que par son histoire, ou il vécut durant des millénaires sur notre territoire.
Alors, certes, on me rétorquera certainement qu’avec cette logique, les écolos ne feront que l’emporter, en dépit de toute activité humaine, ce qui est tout à fait vrai. Et c’est là qu’entre en jeu les accommodements ! Nous avons pu le constater, hélas, les anti nature ne sont pas du tout disposés à faire quelque accommodement que ce soit, une fois qu’ils ont quelque chose, ils n’en cèdent pas un iota : pourquoi ne pas tester l’inverse ? Les écolos sont beaucoup plus ouverts sur ces sujets, et leur but, souvent, n’est pas d’interdire toute activité à l’encontre de la nature, sinon, nous ne ferions plus rien ! Mais bel et bien d’en limiter les aspects les plus destructeurs, comme la chasse, ou de ne limiter tout en contrôlant sévèrement les domaines incontrôlables, comme les pesticides ou les ogm, et, pour finir, d’interdire les pratiques barbares et dénuées de sens, comme les corrida ou la chasse à la baleine.

La nature serait ainsi bien mieux préservée, notre avenir bien plus assurée... Pourquoi est-ce que l’écologie n’est-elle pas aussi simple que cela, ?

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Date de rédaction : 3 septembre 2013

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