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L’agriculture nourrit notre viande

Les 2/3 du maïs cultivé est destiné pour l’élevage. D’autres parties de culture sont utilisées pour nourrir le bétail, bétail qui est destiné à finir dans nos assiettes. Au final, l’agriculture ne nourrit-elle pas plus le bétail que l’humanité ?

On peut légitimement se poser de grandes questions sur notre gestion de l’agriculture. La viande, jadis un met de luxe, est devenue courante dans notre alimentation, au point que la plupart des occidentaux mangent de la viande à tout les repas. Que ce soit "pur", comme des morceaux de viande, ou transformés, comme des aliments composés de viande (pizzas, sandwichs, charcuterie, bouillons, sauces, accompagnements, etc), la viande est omniprésente.

Mais cette omniprésence a un prix. Car avant d’arriver à la forme que l’on consomme, la viande était une forme de vie, un animal, et pour que l’animal grandisse et ne meurt pas, il fallait bien qu’il se nourrisse. Et pour les nourrir, que leur donne t-on ? De l’herbe, du foin, du maïs, des granulés. Et d’où viennent tout ces aliments ? De l’agriculture. Et comment ? En employant des surfaces agricoles. Et beaucoup de surface : une vache pouvant manger jusqu’à 70 kilos en une journée.

Résultat : il faut produire beaucoup, et cela passe notamment par le maïs, la seconde production en France, bien qu’il ne soit pas adapté sur la plupart des surfaces et malgré ses nombreux méfaits.

Et tout cela pour quoi ? Pour produire plus de viande, mais aussi de ses dérivés, notamment le lait.

Cela ne poserait pas de problème si personne ne mourrait de faim, mais aussi si l’élevage n’exploitait pas l’animal au point de le ne plus considérer les individus qui sont pourtant sensibles. Mais hélas, ce n’est pas le cas ni pour l’un, ni pour l’autre.
Et quand, en plus, on sait que le tiers de la production est jetée à la poubelle, on doit légitimement se poser la question de la gestion de notre alimentation. Mais aussi, de notre propre alimentation. Rejetez la faute sur le système est une chose, prendre aussi ses responsabilité en est une autre. Et pour ce faire, la meilleure chose qui reste à faire est de surveillez son alimentation, ce qui passe par manger moins de viande, manger local et manger plus sainement, en évitant les (trop nombreux) produits industriels.

Et du côté des agriculteurs, il va bien falloir changer de modèle pour qu’elle s’intègre à l’environnement, et non plus qu’elle s’y oppose. Son but devrait être de nourrir l’humanité, et non pas d’engendrer des bénéfices. Son second but devrait être d’être respectueux de l’environnement, de la flore mais aussi de la flore, parce que l’agriculture, la vie, sont issus de l’environnement, et l’environnement, ce sont des écosystèmes constitués de millions d’espèces qui interagissent les unes avec les autres, et qui sont toutes importantes et dépendantes.

Bien qu’on commence à peine à réaliser l’ampleur des dégâts, il serait plus que temps d’agir, de tout les côtés : consommateurs, agriculteurs et politiques. Tout le monde est concerné. Êtes vous de ceux qui agissent ?

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Date de rédaction : 29 novembre 2015

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