Pourtant, chaque guerre est un désastre écologique, et des millions de vies animales et végétales vont périr dans l’indifférence générale, rien qu’avec le déplacement des troupes : quand un char avance, il prend rarement garde à ce qu’il écrase, faune et flore incluse.

Et ça, ce n’est qu’un petit aspect du désastre écologique : bombardements, feux, empoisonnements, gaz chimiques... Toutes les armes sont nocives pour l’environnement, mais aussi les ressources. Car rapidement, les ressources naturelles vont être pillées, sacagées, voir, brûlées quand il s’agit du pétrole. Vous souvenez vous de ces grands brasiers de la guerre du Golfe ? Si non, inutile de chercher bien loin, puisqu’on revit ces "grands" moments actuellement, en Syrie...

Et comme d’habitude, pas un mot des médias traditionnels ni des organisations environnementales officielles censées pourtant réagir à ce genre de gaspillage et de pollution en masse. Pourtant, plus que l’aspect écologique qui n’intéresse pas grand monde, cela a aussi une incidence sociale, notamment sur les populations syriennes mais aussi pour le cours du pétrole.

D’un autre côté, c’est peut être une bonne chose : ce gaspillage des ressources va d’autant plus accélérer sa fin, nous libérant enfin de cette énergie qui nous a rendu malades et d’autant plus destructeurs.