-Publicité-

Actualités

  • Imprimer le texte
  • Recommander cet article

Fête du cheval et autres "fêtes"

Aimez vous les fêtes ? Certainement. Car le mot même, "fête", est synonyme de joie, de partage, de bonheur, d’échange. Que du positif, en soi.

Que ce soit des fêtes générales, comme la fête de la musique, la fête du travail ou la journée de la femme, les fêtes des gens, comme la saint Jean, ou les fêtes religieuses, les fêtes sont toujours synonymes de bonheur pour les gens ciblés : la fête du travail a un jour férié, la journée de la femme rend les hommes plus attentionnés à leur égard, les fêtes religieuses sont synonymes d’évènements particuliers et festifs, et les fêtes des gens rendent leur journée un peu meilleure, tout du moins, en théorie, cela varie selon les pays (en Pologne, la journée des saints a plus d’importance que l’anniversaire de la personne, en France, la journée des saints est assez anecdotique au final).

Toujours ? Ces fêtes sont-elles vraiment toujours synonymes de bonheur ? Non, une catégorie résiste encore et toujours à l’envahisseur du bonheur, j’ai nommé, la nature !
Parce qu’au final, la majorité des fêtes, qui nous rendent heureux, sont basés sur la nourriture et le partage de celle-ci : à comprendre, buffet de viande et de poissons à volonté ! Que ce soit Noël, le 14 juillet, l’Aïd, j’en passe et des meilleurs, on finira quasiment toujours derrière nos assiettes remplies de barbecue, dindes et autres poulets et mets de choix constitués de viande et donc, forcément, d’animaux qui en auront pâtis.
Mais c’est de bonne guerre, c’est la fête, il parait. Oui, la notre, toujours.

Le plus "drôle" dans cela, c’est que même lors des fêtes dédiés aux animaux, ils ne sont en rien choyés, bien au contraire. Une fête, c’est censée mettre en avant le sujet de la fête, or, pour la fête du cochon, du cheval et de tout autre animal, nous ne les mettons pas en avant, bien au contraire : nous mettons en avant notre domination.
Que ce soit avec la fête du cochon, ou l’on s’empiffre de cochons qui ne sont en mis en avant que dans nos estomacs ; la fête du cheval, ou, là, à défaut de les manger, on va les "dompter" et en faire ce que nous voulons ; la fête de la moule, ou l’on va aussi les consommer, ou n’importe quelle autre fête, c’est toujours la même chose : soit on les bouffe, soit on leur fait faire des pitreries, qui vont à l’encontre même de leur nature.

Je rêve du jour ou "fête du cochon" sera synonyme d’un jour ou l’on ne consommera aucun cochon ni porc, et, par extension, du jour de la fête du cochon ou l’on se remémorera les atrocités commises à ces milliards d’animaux, dans notre seul intérêt, sans aucune considération morale. Serais-ce la fête des rêves ? Peut être bien. A nous de faire en sorte que ça devienne réalité.

Votez :
Date de rédaction : 24 septembre 2013

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?