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En s’attaquant à la source de la vie, nous débutons notre mort

Depuis plusieurs dizaines d’années, nos ennemis premiers sont représentés par les insectes, champignons et bactéries, alors même qu’ils sont la source de la vie.

Inutile d’avoir fait de grandes études pour savoir qu’en détruisant la source de la vie d’un organisme, nous allons le tuer. Pourtant, en dépit de cette logique enfantine, nous sommes en train de détruire la source de la plupart de la vie, dont nous mêmes : les insectes, les champignons et les bactéries.

Et de nous étonner de la baisse de la biodiversité ! Et d’accuser le chat et le renard de tuer des oiseaux (alors qu’ils sont bien plus friands de micro mammifères comme les souris et campagnols), le phoque d’amputer les "stocks" de poissons ou le héron de se nourrir de poissons, le frelon asiatique de se nourrir des abeilles.
Ne jamais se remettre en cause, toujours accuser d’autres espèces et en profiter pour les anéantir pour supprimer toute concurrence.

Mais à la base de ces baisses d’effectifs, il y a nous ! Nous et nos plans de chasses ne prenant rien en compte si ce n’est le plaisir de certains et nos besoins économiques, nous et nos destructions systématiques à base de biocides, nous et nos campagnes de piégeages pour "réguler" ou pour détruire de façon systématique.
On s’étonne de lire que 400 millions d’oiseaux ont été perdu en Europe en 30 ans, on s’étonne encore de voir des ruchers décimés de façon régulière, de voir les "stocks" de poissons diminuer comme peau de chagrin, j’en passe et des meilleurs.

Mais en détruisant la source de la vie, les champignons qui nourrissent les plantes et les insectes, les insectes qui nourrissent les oiseaux et les micro-mammifères, de façon totalement logique, par un effet domino, le reste des animaux décline : moins de proies, moins de prédateurs.
Et à celles et ceux qui osent encore prétendre que l’humanité n’est pas responsable de ces effondrements, en opposition, comment expliquez vous l’augmentation d’espèces comme le sanglier ou la grue cendrée ? L’un a été favorisé par nos cultures et l’agrainage, l’autre est favorisé par nos cultures de maïs, au détriment des passereaux qui ne sont pas adaptées à cette culture.

Alors, plutôt que de vouloir sauver des espèces en particulier, ne serait-il pas plus important, plus urgent de sauver les habitats ? De protéger les milieux ? De ne plus les détruire ? D’arrêter de massacrer la source de la vie des animaux en déclin ? Plutôt que de tout anéantir, de faire en sorte de cohabiter avec ces espèces ?

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Date de rédaction : 11 octobre 2015
Dernière modification : 4 octobre 2015

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