Avec l’écologie, souvent, on a cette impression. Cette désagréable sensation que nos actions ne servent à rien, n’ont qu’une portée limitée et tout cela est bien vain et nous coute beaucoup d’énergie pour pas grand chose.
Des actions réduites à néant par des décisions des uns et des autres totalement absurdes et ne prenant en compte aucune logique.

C’est certainement le sentiment de ces militants chinois qui avaient réussis à sauver de la casserole des milliers de chats. Et que sont devenus ces chats ? On les a relâchés dans la nature...
On me rétorquera que c’est la chose à faire, oui, avec des animaux sauvages, en effet, mais avec des animaux domestiques, en l’occurrence, des chats, c’est LA chose à ne surtout pas faire. Parce que la plupart périront vu qu’ils ne sont pas adaptés à la vie sauvage et surtout, parce que les survivants pourront causer de gros dégâts à l’environnement : rappelons que les chats sont une espèce invasive et des chasseurs hors pairs, pouvant rapidement massacrer tout un écosystème, notamment les oiseaux.

Alors, à quoi bon se démener dans des actions si derrière rien ne suit ? Difficile de militer dans ces conditions, et c’est pourquoi le seul combat sur le terrain n’aboutira pas : pour que le respect du vivant soit enfin pris en considération, tout les combats doivent être entrepris et gagnés : sur le terrain, en politique, par l’éducation, partout.

Note : à noter que le chat sauvage, lui, est adapté à la vie sauvage, mais est devenu plutôt rare.