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Chasseurs : aveugles, alcooliques ou juste cons ?

Tout les ans c’est la même chose : des centaines "d’accidents" de chasse sont relevés, et le gibier n’est de loin pas les seuls cibles des chasseurs.

"Le chasseur doit, avant tout, bien identifier sa cible avant de tirer."

Une règle qui parait logique, et pourtant... Inutile de chercher bien longtemps pour trouver tout un tas "d’accidents", et ce, à tout les niveaux : promeneurs, cueilleurs de champignons, cyclistes... Mais aussi chevaux, chiens, chats...

Un accident, ça peut arriver. Mais quand ces "accidents" arrivent de façon régulière, ce ne sont plus des accidents mais bien autre chose. Qu’on confonde une fouine et une martre, on veut bien le croire. Mais impossible de confondre un humain ou un cheval d’un sanglier, à moins d’avoir de graves problèmes de vue (ce qui devrait interdire la chasse), d’être particulièrement imbibé, d’avoir tiré avant d’avoir vu ou, tout simplement, d’avoir tiré en toute connaissance de cause.

L’article du chat nous l’indique : « Il ne faut pas nier la responsabilité des propriétaires de chats. C’est à eux de faire en sorte que l’animal ne cause pas de tort à autrui. Or, les divagations des chats errants, qui s’éloignent de plus en plus des habitations, sont la cause d’une réelle prédation sur le petit gibier. Surtout au tout début de la reproduction, pour les faisandeaux et les perdreaux. Il peut aussi arriver que la présence de chats dérange les animaux. »
Ah, on comprend mieux ! C’est la faute aux chats et à leurs propriétaires. Dans d’autres endroits, ce sera les loups et les ours, à chacun ses prédateurs...
Le plus odieux de cette déclaration est d’accuser les propriétaires des chats d’être responsable de la disparition des faisans et des perdrix. Pourtant, rares sont les chats qui s’attaquent à eux, pour une question de taille et de poids : rares sont les chats qui ont accès aux forêts, plus rares encore sont ceux qui s’y engouffrent profondément, et infime est la proportion de chats qui s’attaquent à des proies de la même taille qu’eux.

Mais pour les chasseurs, pas question de se remettre en question : c’est toujours la faute aux autres. Peu importe qu’ils ont des privilèges ahurissants, ce n’est jamais assez, et c’est toujours la faute aux chats, loups, chiens, promeneurs et autres gêneurs.

Il serait plus que temps de remettre tout à plat à propos de ce "loisir" créant des centaines d’accidents et des dizaines de morts tout les ans, sans même parler des nombreuses victimes parmi le "gibier" qui s’élève à des centaines de milliers voir, à des millions sans que ça ne heurte personne. Et on ne peut même pas prétendre que ça sert à nous nourrir puisque la plupart des bêtes ne finissent pas dans nos assiettes. A quoi bon, dans ce cas ?

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Date de rédaction : 26 novembre 2013

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