Les conférences climats ont débuté il y a de cela 21 ans, et depuis, tout les ans, une conférence est organisée à travers le monde.
Cette année, c’est à Paris que cela se passe, difficile d’avoir loupé cette information tant on nous submerge depuis quelques semaines.
Ça a commencé par la suspension temporaire de Schengen, c’est à dire, le contrôle aux frontières. Ce week-end, ça a continué avec de nombreuses arrestations en marge de la manifestation anti-cop21, qui avait été interdite, puis par la mise en place de restrictions de la circulation dans la capitale.

On a mis les petits plats dans les grands, et on pourrait penser que cette conférence va être une belle réussite, avec tant de moyens mis en œuvre pour la préparer.
Mais ce serait être bien naïf. Des 20 conférences passées, aucune n’a produit quoi que ce soit de réellement concret. Des mesures annoncées, sans qu’il n’y ait jamais d’effet, ou si peu. Et pour cause : les conférences climats ne sont en rien des obligations. Les différents pays peuvent promettre monts et merveilles, et si ils ne tiennent pas leurs promesses... Rien. Rien ne leur sera infligé, pas d’amende, de punition, de restriction, de rappel, rien de rien.
Les différents dirigeants, des politiques, sont ainsi comme des poissons dans l’eau, dans leur rôle de promesses et d’engagements.

Mais si ce n’était que cela, ces conférences pourraient encore amener de bonnes choses. Hélas, il suffit de se pencher un peu pour comprendre toute la mascarade : voyez un peu qui financent la COP21, quels lobbys l’influence, sur quels imposteurs le gouvernement prend exemple, surtout quand on sait qui sont les principaux saboteurs.

Et puis, soyons sérieux : comment croire à une once de sincérité quand, quelques jours auparavant, le Président a reçu la Fédération Nationale de Chasseurs et la Fédération nationale de Pêcheurs, ces grands écologistes dans l’âme qui, pour "gérer" la faune, ne font que la tuer ; quand l’UE autorise de nouveaux pesticides de façon régulière, même quand ces derniers sont interdits aux Etats Unis ; et surtout, quand les militants écologistes sont considérés comme des terroristes, traqués, assignés à résidence, mis en examen ?

Non, décidément, cette conférence ne donnera rien. De par ses acteurs, ses financiers, ses lobbys, ses politiques, sa logique ; l’intégralité de cette intrigue n’est qu’un bon gros soufflé qui va inévitablement dégonfler. Une gigantesque mise en scène savamment orchestrée et alimentée par des journalistes en manque de scoop et des acteurs qui se croient sauveurs du monde quand ils le détruisent ; mais en aucun cas, cette pièce de théâtre ne va profiter à l’environnement, à la nature - 2 mots qui ne sont même pas utilisés durant cette conférence climat, c’est dire.
Malheureusement, derrière la façade,il y a la réalité, l’environnement, la nature, la faune, la flore. Les oubliés, mais surtout, les vrais lésés, à qui rien ne sera fait si ce n’est une brève compassion de façade.