Et oui, à force de répéter des mensonges, on finit par y croire. "on y assiste à une disparition du pastoralisme". "C’est l’éleveur, ou le loup" dixit Didier Guillaume.

"L’Etat doit s’assurer du respect de la convention de Berne, mais aussi assumer la responsabilité de la régulation des meutes et protéger les éleveurs et le pastoralisme. Il ne peut se dédouaner de ses responsabilités". nous dit le sénateur du Morbihan.

Il faudra m’expliquer comment respecter la convention de Berne qui possède une liste d’espèces strictement protégées et la "régulation", mot qui signifie purement et simplement "tuer des loups" : soit on protège les espèces, soit ne les protège pas, ce n’est pas négociable.

Quant à l’image de la disparition du pastoralisme, le loup est le bouc émissaire idéal dans une filière en crise depuis plus de 20 ans : quand on lit les raisons de cette crise, on n’y trouve même pas évoqué le loup, qui ne prélève que quelques milliers d’animaux quant plusieurs dizaines de milliers meurent de maladies ou d’accidents diverses.
Alors, oui, je relativise, "que quelques loups", certains me diront que j’exagère et que c’est une perte notable pour les éleveurs. Oui, en effet, le problème, c’est qu’on le sait depuis longtemps, et que partant de ce postulat, des dédommagements ont été mis en place, couvrant largement le prix des ovins perdus.
Et en plus de ça, plusieurs propositions et aides ont été faites pour aider les éleveurs, mais tous n’y adhèrent pas, et préfèrent continuer à crier au loup plutôt que faire quelque chose.

Bref, une victoire de plus pour les anti loups, grâce à leur ténacité et à leurs mensonges répétés. Et dire que certains sont contents que le statut des animaux pourrait -enfin- évolué, mais si dans le même temps on agrandit les autorisations de chasses, quel intérêt ?