L’augmentation de la population a fatalement augmenté nos moyens de transport, ce qui entraine la hausse du trafic : vélos, voitures, camions, trains, avions...

Cette augmentation amplifie la fragmentation des milieux, puisque de nouveaux tracés pour nos moyens de transport sont réalisés. Résultat : des millions d’animaux se font écrasés quotidiennement : on estime à plus de 66 milliards d’insectes tués tout les ans... Rien qu’en France. Et rien que pour cette classe d’animaux : multipliez ce chiffre par le nombre de pays et additionner le tout par le nombre des autres familles et vous obtenez un chiffre issu des très grands nombres, un des mots que personne n’utilise et pour cause : très peu de domaine peuvent utiliser ce genre de mot, peut être l’espace, et surtout, il est impossible de visualiser un chiffre aussi gigantesque : on dit que l’esprit humain n’a pas de limites mais en terme de grandeur, il est plutôt limité.

Le massacre se perpétue donc quotidiennement. Inutile d’habiter la campagne, il vous suffit de prendre voiture ou moto et de faire un tour, surtout en été, et vous en aurez pour votre argent : des centaines de vies tuées.
Mais les insectes ne sont pas les seuls à pâtir de nos moyens de transport : tout les animaux trinquent, jusqu’au plus prétentieux d’entre eux, celui qui provoque tout ces accidents : nous.
Car nos moyens de transports sont des monstres de métal allant à une vitesse folle : quasiment impossible d’éviter l’engin si on ne l’a pas anticipé. Quant aux conducteurs, de par leur vitesse, leur vision somme toute réduite (n’a pas des yeux d’aigles qui veut), et leur temps de réaction pas forcément au top, difficile aussi pour eux d’éviter quoi que ce soit qui se met en travers de leur chemin.

Et le plus drôle, c’est que ce massacre s’amplifie : la population humaine ne fait que croitre, le nombre de voitures idem, il y a toujours plus de trafics pour toujours plus de tueries. Si vous désirez en avoir un meilleur compte rendu, venez voir par ici, les chiffres sont effarants.

Mais rassurons nous : la finalité de l’histoire, vu qu’on se refuse à modérer ou à maitriser quoi que ce soit, question de temps et donc d’argent, dans quelques dizaines d’années environ, le carburant qui alimente tout nos moyens de transport va se tarir : on se retrouvera donc comme des cons, des millions d’engins métalliques immobiles et inutilisables un peu partout, des millions de kilomètre de béton et de goudron ne pouvant plus être réutilisés, des millions de km² de culture qu’on ne pourra ni protéger, ni récolter, à se lamenter de notre imbécilité passée et présente, parce que c’est bien là le cœur du problème : l’immaturité de l’humanité. Nous avons cesser d’évoluer depuis 2000 ans au moins. Des penseurs comme Platon furent l’apogée de l’humanité, depuis, nous n’avons guère évoluer. Nous avons su faire évoluer notre technologie, les théories et idées qui ont été créés à cette période, mais nous, nous n’avons pas évoluer. Nos innovations ne vont finalement que accélérer notre déchéance et la fin des ressources. Sans elles, nous aurions certainement pu prospérer encore quelques millénaires, mais en pompant toutes les ressources et en les utilisant pour tout détruire, tout tuer, de façon volontaire ou non, on se projette dans le mur de la fin de l’humanité, une fin bien pitoyable pour l’être qui se pensait la finalité de l’évolution, l’espèce la plus intelligente qui soit... Au moins, cela compensera en partie tout les massacres qu’on aura perpétré.