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Adieu, veau, vache, cochon, couvée... Renards, abeilles, et tout le reste

Certains êtres humains n’ont aucune considération pour les animaux et, plus généralement, pour tout ce qui ne rentre pas dans leur schéma mental.

Photo © Jean-Loup Ridou

Il est admis désormais que chaque être humain est unique, possède une histoire et une personnalité propres qui le rend justement unique. Pour les animaux, par contre, pour une majorité d’entre nous, ce concept est inexistant : une bête est une bête, et toutes se valent, point à la ligne.
Ceci est valable autant pour les gens qui n’ont jamais eu affaire à aucun animal, mais aussi à quelques uns qui pourtant en ont déjà possédé. Pourtant, il suffit d’avoir deux animaux de la même espèce (chat, chien, etc), et/ou de la même race (rottweiler, angora, etc) pour réaliser que leur caractère est unique !
Et, forcément, cela est valable aussi pour les animaux sauvages ; en quoi des animaux domestiques pourraient avoir plus de traits de caractères que leurs ancêtres et cousins n’auraient pas ?

Et pourtant, nos sociétés restent basées sur le postulat que les animaux sont des sous êtres, destinés à être à nos ordres, de la bête chair à canon ou tout juste bonne à finir dans nos estomacs. Et ceci, que ce soit les animaux domestiques ou sauvages ! Il n y a qu’à voir comment on traite nos animaux d’élevage, mais tout autant nos animaux domestiques -et je ne mets qu’un seul lien à titre d’exemple, il y en a tellement qu’il serait aisé d’en faire un article entier- alors, imaginez comment on traite les animaux sauvages : à coups de fusils bien évidemment !

Comprenez bien qu’à ce moment, la personnalité de l’animal, les bourreaux s’en contre foutent complètement. Peu leur importe que ce soit un renard ayant une particularité génétique le rendant très rare, un renard est un renard, et il faut le "réguler", comprendre, le tuer. Qu’un renard est un être sensible pouvant, comme tout les animaux, nouer des liens forts avec n’importe lequel d’entre nous, c’est un concept les dépassant complètement, alors même qu’ils vivent et interagissent avec eux, comme si ils faisaient partie d’une autre dimension, ou les sentiments ont complètement disparu.

A bien y regarder, peut être est-ce ça, la différence qui existe entre ces deux mondes si proches et si éloignés : combien il y a de groupes de naturalistes qui observent et s’extasient devant des animaux quand, quelques kilomètres plus loin, des individus de la même espèce prennent plaisir à les massacrer ? Si ce n’est quelques mètres...
Une vision du monde totalement différente, d’un côté, des animaux à torturer, à tuer, à manger, à réguler, de l’autre, des êtres qu’il faut protéger et éviter de détruire inutilement. Fort heureusement, les défenseurs de la nature sont de plus en plus nombreux et de plus en souvent mobilisés, alors qu’il y a encore quelques années, ils étaient inexistants. Et, petit à petit, cela modifie la vision de la société vis à vis des animaux, alors il faut faire preuve de courage et continuez notre combat, à l’instar de Jean-Loup Ridou, le photographe qui a pu immortaliser feu renard blanc, en les présentant sous leur vrai jour et non pas comme des nuisibles assoiffés de sang, mais aussi en dénonçant systématiquement les abus et en affirmant notre désaccord aux différentes instances, journalistes, chasseurs, maires, députés, qui devront bien prendre en compte nos avis qui, cumulés, font force de voix, car n’oublions pas que le nombre de chasseurs régressent d’année en année quand celui des écologistes ne fait qu’augmenter.

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Date de rédaction : 22 mars 2015

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