Il y avait 25 ours recensés dans les Pyrénées, désormais, il n y en aura plus que 24. Certes, nous n’avons pas encore d’éléments par rapport aux naissances, toujours est-il que 24 est un nombre clairement insuffisant pour maintenir une espèce en vie, c’est tout juste suffisant pour faire croire à une population et à la non extinction de l’ours en France.

Balou n’avait que 11 ans, et avait été réintroduit à l’âge de 4 ans, en 2006. Apparemment, il est mort d’une chute d’après les premiers éléments, ce qui semble assez étonnant dans la mesure ou un ours est plutôt agile, surtout à son âge : il faudra attendre le verdict final, mais n’oublions pas Franska, morte naturellement mais criblée de plombs, ce qui peut les affaiblir considérablement et augmenter le risque de maladie.

La question qui revient est la suivante : que fera l’État pour pallier à sa mort ? Rien comme d’habitude ? Car dans l’état actuel des choses, quant bien même il y a des naissances, la consanguinité des ours des Pyrénées rend leur survie de moins en moins évidente ; mis à part pour éviter des amendes et faire croire que la France est bienveillante vis-à-vis de sa faune sauvage, la France se contente de laisser péricliter une espèce sous la pression de certains lobbys et personnes farouchement hostiles aux ours, à quand une réelle prise de position ?