Les 700 millions de chinois de la fameuse chanson de Dutronc semblent bien loin : on a dépassé le milliard d’habitants rien qu’en Chine.

Partout ailleurs, c’est la même : augmentation de la population dans des proportions plus ou moins alarmantes, sans aucune limitation ni contrainte. On pourra toujours prétendre que l’Europe a un peu diminué sa croissance démographique, mais cette diminution n’est en réalité qu’une stagnation, pas vraiment une diminution. D’autant plus que bien des politiques et autres personnes désirent une relance de la natalité, tout comme au Japon par ailleurs.

Mais c’est quoi cette phobie d’une stagnation ou d’une baisse de la population ? 70 millions en France, c’est déjà bien, non ? Quand on était 50 millions, c’était mieux, non ? Les problèmes de logements et de crimes étaient bien moindre, ce qui est logique : plus il y a d’habitants, plus le nombres de crimes augmente...
D’ailleurs, à quoi bon faire des enfants si c’est pour les tuer ou les torturer ? Quel intérêt d’être des milliards si c’est pour aboutir à ce genre de monstruosité quotidienne ? Quel intérêt à n’avoir aucun contrôle si c’est pour terminer par des infanticides ?

On nous annonce 10 milliards de personnes pour 2050, chiffre revu à la hausse, et pour cause : l’expansion est exponentielle, à une fréquence moyenne d’enfants par couple, si on augmente le nombre de couples, le nombre d’enfants augmentera forcément.
Et ce n’est pas comme si nous subissions une baisse généralisée du nombre d’enfants : certes, le nombre d’enfants par couple s’est réduit, mais il reste élevé dans bien des pays, du fait de la religion principalement, mais aussi des allocations et diverses "relances" de la démographie qui incitent à procréer, sans aucune limite ni contrôle.

Ce qui est formidable dans ce système, dans le cas de parents ayant maltraités ou tués leurs enfants, que fera la société ? Dans le pire des cas, elle les emprisonnera et leur interdira de revoir leurs enfants, mais en aucun cas elle leur interdira d’en refaire.
La logique de la conquête du monde par la surpopulation est toujours présente, ancrée dans nos esprits, et nous avons toujours peur de nous retrouver seuls face à un monde hostile qu’on appelle nature : pourtant, dans les faits, la créature la plus hostile pour tous, c’est nous...

L’autre chose formidable dans ce genre de prévisions, c’est qu’on nous balance des chiffres et un optimisme à tout épreuve, mais par contre, quant aux problèmes pourtant évidents qui vont se soulever -qui se soulèvent déjà, d’ailleurs, rien, nada, que dalle.
Comment on va nourrir toute cette population ? Quel sera la proportion riches/pauvres ? Qu’en sera t-il au niveau croyances ? Comment arrivera t-on à loger tout ces gens ? Que sera l’état de la nature à ce moment ?

Questions futiles : on s’en tape en réalité. A ce moment, on sera vieux et on aura assez économisé pour dorer sa graisse au soleil, et tant pis pour les autres. La nature, on n’en parle même pas.
Ceci prouve simplement l’état d’esprit de l’humanité, qui n’aura pas su évoluer en plusieurs millénaires. On court droit dans le mur, on le prévoit, on le voit, mais on ne fait rien pour l’éviter. Et l’humanité s’effondrera. J’aimerais rajouter "et tant mieux", mais je ne le ferais pas, pour une raison simple : c’est qu’elle entrainera avec elle des milliards d’animaux, des milliards d’autres vies. Et ça, c’est véritable drame de notre surpopulation.