Jadis, au temps païen, lorsque les religions monothéistes n’avait pas remplacé toutes les autres, les saisons étaient ponctuées de fêtes célébrant les saisons, la nature et les animaux, notamment les grands prédateurs tels les loups et notre ancien roi des animaux, l’ours.
L’ours avait 2 célébrations, qui étaient en totale cohérence avec nos saisons : le 11 novembre pour son hibernation, et, pour son réveil, le 14 février, à la Saint Valentin.

Qui, de nos jours, a encore conscience de la signification de ce jour, autrement que par la relation de couple et les chocolats ? Bien peu de monde, et pour cause : l’environnement a été relégué bien après l’humanité, quant à l’ours, notre ex-roi des animaux, il n’en reste guère plus qu’une poignée dans les Pyrénées, poignée continuellement mis sous la pression de quelques fanatiques qui ne jurent que par la production et l’argent, qui désirent plus que tout autre chose une nature sans contrainte, une gigantesque montagne entière transformée en un grand parc à pâturage ou l’on pourra gambader sans crainte de se retrouver nez à nez avec notre plus grande peur : se retrouver face à une position qui nous dépasse, ou ne nous sommes plus maitre de la situation, ou on réalise, à nouveau, que nous sommes bien peu de chose et que, décidément, nous sommes loin d’être aussi sage et éclairé que nous voulons bien le croire.

Alors, bonne fête, ours, bon réveil, et que cette année te soit moins défavorable que les précédentes.