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Tridacna maxima

Espèce de mollusque bivalve qui vit dans des eaux tropicales de l’Indo-pacifique pauvres en ressources nutritives, ils tirent un complément de nourriture d’une symbiose avec des algues (zooxanthelles) qu’ils hébergent dans leur manteau. Après avoir fonctionné pendant un certain temps, ces algues unicellulaires sont transportées par des cellules sanguines et digérées dans les diverticules digestifs.

C’est un animal hermaphrodite simultané.

Il mesure jusqu’à 40 ou 60 cm). Durant la journée, il laisse dépasser son épais manteau souvent très coloré (bleu, vert, violet...) pour assurer la photosynthèse de ses algues symbiotiques, qui contribuent à le nourrir ; il est cependant capable de le rétracter très rapidement et de se refermer d’un coup, brisant net tout objet qui pourrait se trouver entre ses deux solides valves réunies par un muscle extrêmement puissant. Le manteau présente généralement de grosses papilles arrondies dans l’intérieur des lobes du manteau, et toujours une rangée de petites papilles marginales.

On distingue cette espèce des autres bénitiers sur la base de plusieurs caractéristiques : la coquille blanche est très asymétrique (allongée d’un côté en vue latérale), pourvue de cinq côtes prononcées (parfois 6 ou 75), découpées en écailles courtes mais nombreuses et serrées (souvent érodées sur la moitié inférieure), l’ouverture byssale est importante, la fermeture des deux valves est bien étanche, le manteau large, et le siphon inhalant entouré de tentacules courts et simples. Le manteau est souvent bleu, mais extrêmement variable, et avec une grande gamme de motifs possibles.

Cette espèce est capable de s’hybrider avec Tridacna squamosa, donnant lieu à des morphologies intermédiaires.


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