Autres noms : Grande Éclaire, herbe aux verrues, hélidoine majeure, grande éclaire, herbe aux boucs, herbe de l’hirondelle, herbe de Saint-Clair, lait de sorcières, sologne, félongène, felougne
Espèce de plante qui pousse à partir du printemps sur le bord des chemins, dans les décombres, le long des murs ou à l’orée des bois. Elle est considérée comme un indicateur d’azote. La chélidoine a besoin d’un sol calcaire.
Description
Cette espèce est très variable, en particulier dans la forme des feuilles et dans leurs divisions. On a décrit plus de vingt variétés. La tige dressée et ramifiée atteint 30 à 50 cm de haut. Elle est cylindrique, poilue par endroits et les blessures laissent échapper un latex jaune à orange, couleur due à son pigment, la chélidoxanthine.
Les feuilles inférieures sont pétiolées, celles du sommet sont sessiles. Elles sont molles, imparipennées et crénelées (parfois dentées), de couleur un peu glauque (surtout en dessous).
Les fleurs poussent en ombelle à l’extrémité de longs pédoncules. Elles ont environ 2 cm de diamètre, elles comportent deux sépales verts caducs, quatre pétales jaunes, et de nombreuses étamines de la même couleur que les pétales.
Après fécondation l’ovaire se transforme en capsule linéaire qui peut atteindre 5 cm de long et qui ressemble beaucoup à une gousse, aussi appelée une silique. Les graines sont petites et noires. Elles possèdent un élaïosome qui attire les fourmis qui assurent la dispersion des graines (myrmécochorie).
© Lelision - 2016