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Tridacna squamosa (Tridacna squamosa)


Espèce de mollusque bivalve qui vit dans des eaux tropicales de l’Indo-pacifique pauvres en ressources nutritives, ils tirent un complément de nourriture d’une symbiose avec des algues (zooxanthelles) qu’ils hébergent dans leur manteau. Après avoir fonctionné pendant un certain temps, ces algues unicellulaires sont transportées par des cellules sanguines et digérées dans les diverticules digestifs.

C’est un animal hermaphrodite simultané.

Il mesure jusqu’à 40 cm mais parfois jusqu’à 1,50 m. Son manteau porte deux orifices, qui sont les siphons inhalant et exhalant (par où s’effectue la respiration).

On le distingue des autres bénitiers par sa coquille blanche ou jaune très symétrique en vue latérale, ornée de 4 à 6 larges côtes présentant des écailles très détachées, auxquelles il doit son nom. Celles-ci ne s’étendent pas aux intervalles entre les côtes et sont parcourues de fines côtes radiales ; elles lui permettent de s’accrocher à des substrats moins durs que le corail, contrairement à la plupart des autres bénitiers. L’ouverture est très sinueuse, mais peut se fermer presque hermétiquement. L’ouverture byssale, bordée de fortes dents6, est étroite et parfois minuscule, car le byssus est rarement utile à cette espèce qui vit souvent simplement posée sur le fond plutôt qu’attachée à un support.

Durant la journée, il laissé dépasser son épais manteau parfois très coloré (bleu, vert, jaune…) et bariolé de taches allongées longitudinalement et de motifs plus ou moins géométriques (souvent ponctué et strié), en vue d’assurer la photosynthèse des algues symbiotiques qu’il y cultive, qui contribuent à le nourrir ; il est cependant capable de le rétracter très rapidement et de se refermer d’un coup, brisant net tout objet qui pourrait se trouver entre ses deux solides valves réunies par un muscle extrêmement puissant. Le manteau porte quelques petites papilles marginales en relief, surtout à la maturité. Le siphon inhalant est entouré par des tentacules très complexes (formant parfois des fractales), typiques de l’espèce.

Cette espèce est capable de s’hybrider avec Tridacna maxima, donnant lieu à des morphologies intermédiaires.


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Date de rédaction : 2 avril 2019

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