Espèce de saurien endémique du département de Magdalena en Colombie.
Chez les lézards à queue en fouet, les individus sont tous femelles. Il se reproduisent donc par parthénogenèse, c’est-à-dire qu’il y a production de descendants sans fécondation. Toutefois, les ébats amoureux et une simulation de copulation restent indispensables pour induire la poussée hormonale (œstrogènes) déclenchant l’ovulation. Suivant son taux hormonal, un individu jouera le rôle du mâle ou bien celui de la femelle.
Ce phénomène est unique parmi les vertébrés. Il s’agit d’un état dérivé : les populations ancestrales de ces espèces possédaient femelles et mâles mais ces derniers ont depuis disparu. Les lézards à queue en fouet sont devenus agames, rendant le mâle superflu. Cela génère une grande fragilité de cette population en cas de pandémie, du fait de la baisse de variabilité des populations.
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