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Vivre sans tuer, est-ce possible ?

Est-il possible de vivre sans tuer ? Difficile de répondre par l’affirmative.

J’en vois déjà qui viennent me dire qu’il existe des végans qui ne consomment aucun produit prélevé sur les animaux. Ni par l’alimentation, ni par l’habillement ni par aucun autre moyen. Aucun, vraiment ?
Pour produire fruits et légumes, l’élimination des animaux s’en nourrissant aussi est quasiment obligatoire. Que ce soit par des produits naturels ou manuellement, laisser un potager ou un champs évoluer librement, c’est faire exploser les populations des animaux, surtout les insectes, qui s’en nourrissent, faisant fondre la production d’une année à une autre. Il y a bien sur la rotation des cultures pour limiter les dommages, mais il y aura obligatoirement des dommages. Croire à une culture sans tuer aucun animal est une pure utopie.

Si vous avez un chat ou un chien, c’est la même chose. Vous le nourrissez certainement de croquettes, boites ou autres aliments issus de la viande. Il est possible de transformer votre animal en végétarien mais cela implique des contraintes que bien peu de gens veulent adopter.

Et pour les autres animaux ? La question ne se pose pas pour les herbivores - encore que nous les nourrissons de plus en plus souvent avec des mélanges incorporant des restes d’autres animaux, mais si vous venez de sauvez un oisillon, un hérisson, un prédateur comme la fouine ? Vous serez dans l’obligation de lui fournir à manger en collant à son style alimentaire. A comprendre, de la viande. Et comment ? En lui fournissant soit de la viande achetée, vous obligeant à nouveau à consommer les produits de l’industrie, ou alors en chassant vous même insectes ou vers de terre, les condamnant ainsi à une mort certaine. La vie d’un oiseau vaut-elle plus que celle de dizaines, de centaines de vers de terre, vers de farines et autres insectes ?

Chacun sera juge. Mais dans ce méli mélo psychologique, il faut malgré tout garder une chose à l’esprit. Si il n’existait pas de prédateurs, les végétaux seraient intégralement dévorés, et nous mourrons toutes et tous de faim. Ou ensevelis sous nos propres déjections.
Alors, tuer sans but, pour s’amuser ou par loisir, c’est indéniable que ce soit mal. Mais mourir fait partie de la vie, et bon nombre d’espèces ne peuvent survivre sans tuer. Ce sont des prédateurs mais surtout, des régulateurs, tout aussi indispensables que les recycleurs ou les herbivores. La vie est un tout, et la mort fait partie de la vie.

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Date de rédaction : 19 novembre 2017
Dernière modification : 24 mai 2016

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