Le tourisme est destructeur pour l’environnement. Car le tourisme ramène du monde, qui va alimenter le commerce, qui va alors se développer. Le meilleur exemple pour illustrer le problème, ce sont ces hôtels en bord de mer, véritables immeubles qui bétonne à jamais les littoraux et qui détruisent tout les écosystèmes. Les rares endroits préservés seront rapidement piétinés par la foule de touristes qui, de par leurs piétinement, réduira faune et flore à néant.

Et l’éco tourisme ? D’abord, c’est quoi ? L’éco tourisme, c’est un tourisme plus centré sur l’environnement. Il parait donc logique que cette forme de tourisme préserve l’environnement, mais est-ce vraiment le cas ? D’abord, comme d’habitude désormais, certains utilisent l’alibi de l’éco tourisme alors même que leur projet est destructeur de l’environnement.
De plus, si le nombre de touristes atteint un certain niveau, le lieu sera forcément dénaturé, comme par exemple Venise.

Mais pour le reste ? Le tourisme est-il forcément mauvais pour l’environnement ? Si le lieu n’est pas trop connu et n’attire pas du monde de tout les pays du monde, il peut ne pas l’être. C’est un choix dont les dirigeants doivent être conscients dès le départ. Si ils font tout pour augmenter la capacité d’accueil du public, pour attirer toujours plus de monde, il est certain que ce ne sera pas en faveur de l’environnement.
Si, par contre, dès le départ, le nombre de personnes est limité par la taille de la structure, qui n’aura pas vocation à s’agrandir, on pourra en faire quelque chose d’éco-compatible.

De plus, l’éco tourisme doit, forcément, respecter la faune et la flore. L’endroit devra non seulement être balisé pour éviter les débordements des visiteurs, mais en outre, il devra disposer de poubelles tout au long des chemins pour limiter la pollution, et devra en plus de quoi disposer du personnel adéquat qui devra ramasser les déchets "perdus" et surveiller les déplacements des visiteurs.
Pour finir, l’endroit devra forcément avoir des endroits interdit au public, des zones ou la faune et la flore pourront se développer sans jamais être perturbés.
Idéalement, la zone ouverte au public ne devrait pas aller au delà de 1/4 voir 1/3 du domaine, le reste étant réserve à l’environnement.

Et, bien évidemment, à tout cela, l’endroit devra disposer d’énergies renouvelables et procéder à des limitations de déchets et des tris sélectifs, cela va de soi ;

Si toutes ces conditions sont réunies, dans ce cas, on pourra parler d’éco tourisme, mais uniquement dans ce cas la. Avez vous déjà vu des endroits vantés comme éco touriste sans qu’ils ne le soient vraiment ?