-Publicité-

Actualités

  • Imprimer le texte
  • Recommander cet article

Revenir en arrière dans le respect à la nature

Nos sociétés actuelles nous fournissent un confort et une qualité de vie jamais atteint. Mais à quel prix ?

Nous vivons dans une société à très haute qualité. Bien que tous ne disposent pas du même train de vie, une grande majorité d’entre nous dispose d’un toit, chauffage et d’une alimentation suffisante à notre survie.
Ajouté à cela, de nombreuses technologies non vitales, mais bien pratiques : voitures, téléphones, ordinateurs, télévisions, radios, figurines, jeux vidéos, etc.

Cette consommation s’est rapidement transformée en surconsommation, au point où beaucoup d’enfants et d’adultes, même si ils disposent de dizaines voir de centaines de biens, s’ennuient fermement, et sont toujours à la recherche de nouveautés.

Cette surconsommation de biens industrielles a transformé en profondeur nos sociétés, au pont où nous nous sommes éloignés comme jamais de la nature.
Et en nous en éloignant, nous sommes retombés dans l’ignorance et la peur de la nature, ou chaque chose naturelle doit être encadrée, rangée, taillée, ou détruite.
En procédant comme cela, nous avons perdu tout respect à la vie, si ce n’est notre propre existence, ou l’existence de l’humanité, érigées en divin.

Quand on parle du passé, on pense spontanément à des sociétés et à des gens arriérés, rétrograde, qui ont fait leur temps, une époque où personne ne voudrait retourner. Pourtant, la vision que nous avons de l’Histoire est partielle, et même si le confort, la technologie et l’hygiène n’étaient pas aussi avancés qu’aujourd’hui, tout n’était pas si mauvais dans notre passé, et notamment un aspect que nous avons totalement délaissé : le respect à l’environnement.
Il y a quelques siècles, plus que respectée, la nature était divinisée : chaque être était potentiellement une entité à respecter et à prier, la forêt était entourée de mystère et de profonde gratitude.
Mais peu à peu, nous avons abandonné ces croyances, faune et flore se transformèrent ainsi en obstacles à abattre ou en denrées qu’il faut récolter. Nous avons donc mécaniser le vivant, jusqu’à le confondre avec de simples objets, objets quelconques dont on peut se débarrasser sans une once de regret, parce que remplaçable.

A force de négliger le vivant, de ne le voir qu’en terme de bénéfices ou de pertes, nous en avons oublié les liens essentiels qui nous lient avec la nature, mais aussi, entre nous : jamais nos sociétés n’ont été aussi matérialistes, égoïstes, bornées.

Ne serait-il pas temps de retourner à la nature, la vraie, la "sauvage", celle qu’on laisse évoluer librement, sans intervention ? Il serait temps qu’on réapprenne à respecter ce qui nous entoure : arbres, faunes, flore, champignons.
Vous voulez une preuve ? Faites ce quiz et voyez si vous êtes plus matérialiste qu’ancré dans le réel.

Illustration : krukof

Votez :
Date de rédaction : 15 octobre 2017
Dernière modification : 24 mai 2016

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?