Pokemon, le jeu de base, est sorti en 1996. Depuis, plusieurs versions se sont succédées à travers les années, mais on retiendra que le jeu original (les versions bleu et rouge) se sont vendues à 30 millions d’exemplaire -record toujours invaincu pour un jeu vidéo- tandis que la franchise dans sa globalité se sera écoulée à plus de 250 millions d’exemplaires. Et ce n’est pas fini, puisque les nouvelles versions, X et Y, sont sorties dernièrement, et profite elles aussi d’un beau succès.

Pourquoi un tel engouement ? Un gameplay simple mais riche, profond, une longue aventure, des personnages attachants et surtout... Des Pokemon à collectionner, à faire évoluer, à chercher ("attrapez les tous"), à échanger, avec des capacités spécifiques à chaque Pokemon, et des Pokemon ayant chacun un ou plusieurs types qui vont avoir des relations entre eux, comme par exemple l’eau qui sera très efficace sur le feu ;
Simple, mais efficace, et surtout, lorsqu’on multiplie par le nombre de Pokemon (151 pour la première version, beaucoup plus pour les versions suivantes), cela donne plusieurs milliers de possibilités, ce qui rend le jeu très riche, d’autant plus qu’une encyclopédie (nommée Pokedex) vous permet de connaître l’avancement de votre quête, et de savoir combien de pokemon vous avez vu et attrapé.

Alors, le rapport avec l’environnement ? Les Pokemon ! La majorité d’entre eux sont très clairement tirés de la vraie vie, de la nature, que ce soit par leur nom (Rhinoféros par exemple), leur aspect (Roucool), leurs capacités (Taupiqueur) ou les 3 à la fois.
Certains Pokemon sont "originaux" mais tirent malgré tout leur source de vrais animaux, comme par exemple l’emblématique Pikachu qui ressemble clairement à une souris (un peu plus électrique).

Au vu de ce succès phénoménal tiré de l’environnement, on peut se poser la question : pourquoi l’environnement n’en a t-il pas profité ? Pourquoi, après avoir joué ou/et terminé Pokemon, les gens ne se mettent pas "en quête" de vrais animaux ? Plusieurs raisons expliquent cela :

 La vie n’est pas un jeu vidéo. C’est peut être idiot à dire, mais entre capturer un Pokemon derrière son écran et capturer un animal dans la nature, c’est beaucoup moins fun et plus difficile à le faire qu’à jouer
 La capture des animaux n’a aucun sens. Dans Pokemon, on les réutilise pour combattre, dans la vraie vie, il n y a aucun intérêt, sauf si vous êtes collectionneur ou sadique
 La vraie vie n’a pas bénéficié d’une publicité comme Pokemon, ni d’un tel bouche à oreille. Chez les gens, Pokemon c’est fun, mais la nature, les animaux, c’est plus source de problème qu’autre chose, alors, forcément, on préfère garder son Pokemon et détruire le nid qui se sera installé chez vous
 Le nombre de Pokemon est limité. Même si 250, 300 ou 500 parait élevé, ce n’est clairement rien comparé aux millions d’espèces qu’il existe réellement
 Les Pokemon sont, à quelques exceptions près, mignons, ou rendus pour l’être. Dans la nature, ce qui est gluant n’est pas forcément mignon, et je ne parle même pas des serpents et autres araignées, véritables phobies pour certain(e)s
 Les Pokemon sont facile à différencier, à quelques exceptions près. Dans la nature et notre identification, c’est beaucoup plus complexe, des milliers d’espèces se ressemblent énormément et pour certaines, il est même impossible de les différencier en dehors du microscope

Pourtant, la vraie vie réserve bien des surprises, et des bonnes ! La découverte de vrais animaux est tout aussi intense, voir plus, que ceux de Pokemon. C’est peut être plus difficile, mais du coup, la satisfaction n’en est que plus grande.Pour commencer, je vous invite à découvrir les espèces de votre région, vous verrez, elles sont loin d’être aussi classiques que ce que vous pensez, en dehors des moineaux, corbeaux et autres pigeons, il en existe des milliers d’autres qui sauront vous enchanter.

Et vous, à votre avis, quelles sont les différences entre Pokemon et la vraie vie ?
Allez vous avoir le courage de vous lancez dans la quête des animaux de la vraie vie ? Découvrez les tous !