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Le dérangement perpétuel

Nous dérangeons constamment la faune et la flore.

Je ne vais même pas parler de nos villes : ce sont des endroits faits par nous, pour nous, et employés constamment par nous. Non, inutile de faire aussi simple, et allons dans nos campagnes, nos forêts. Vous pensez y être au calme ? Détrompez vous ! Tracteurs, vélos, promeneurs, vététistes, randonneurs pour les petits chemins, voitures et camions sur les rues, et même si vous ne croisez personne, pensez vous vraiment être à l’écart ?

Le bruit de nos sociétés est quasiment omniprésent. Sans même aller jusqu’au zéro décibel, si vous tenter de vous mettre en retrait de tout bruit humain, bonne chance : radios, circulation, klaxons, tronçonneuses, tondeuses, souffleuses, cris, avions, trains... Difficile d’échapper aux bruits de nos sociétés ! C’est aussi le constat de Bernie Krause : 50% des sons de la nature ont disparu en 50 ans... Tout est trop fort : nos moteurs, nos cris, nos klaxons, nos sirènes...

Alors, mettez vous à la places des animaux : ils ne s’entendent plus ! Ou plutôt, de moins en moins. Même lors des rares moments où ils sont "entre eux", de plus en plus de personnes s’approchent et peuvent les déranger , comme par exemple lors du brame du cerf.
Alors, par pitié, laissez les tranquille ! Arrêtez d’aller les déranger dans les rares milieux qui leur reste, et si vraiment le parc ne vous suffit pas, si vraiment vous voulez allez dans la nature, soyez le plus discret possible, tant au niveau du bruit que de vos traces : pas de déchets, pas de conversations, et garer vous au plus loin du milieu naturel, pas en plein dedans ! Si vous appréciez les animaux, si vous aimez la nature, ce n’est pas un conseil : c’est un devoir ! Et réduire nos bruits de 10 voir 20% devrait être une cause commune, une nécessité, réduire nos vacarmes !

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Date de rédaction : 3 mars 2019

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