- imprimer la page -

Le calvaire des animaux enfermés

Tout les ans, du printemps à l’automne, des millions d’insectes se trouvent emprisonnés dans nos maisons, provoquant une lente agonie allant bien souvent jusqu’à la mort.

Attention, ce n’est pas le cas de toutes les espèces : certaines espèces d’araignées notamment vivent dans nos maisons. Mouches et moustiques rentrent intentionnellement dans nos habitations pour se délecter de nos denrées ou de notre sang.

Par contre, les autres espèces, très souvent, rentrent par erreur ou par curiosité dans nos habitations, et s’y retrouvent piégés. La plupart sont dotés d’un sens de l’orientation, le problème, c’est que bien souvent, nos voies d’accès (portes, fenêtres) sont modifiés : on ferme ou pousse portes, fenêtres et volets, désorientant ces animaux qui n’auront d’autre choix que de s’orienter à tâtons, bien souvent uniquement guidés par la lumière, qui proviendra bien souvent d’une fenêtre fermée, les condamnant à se cogner contre ce mur invisible, les épuisant peu à peu, jusqu’à leur mort.

Pour éviter cela, en amont, utilisez des moustiquaires pour limiter les intrusions.
En aval, vérifiez régulièrement les fenêtres et ouvrez les de temps en temps pour que les volants puissent s’échapper, ou mieux, laisser entrouvert vos portes et fenêtres notamment sur le haut, les volants allant en général vers le haut.

Ces actions ne vous coutent rien et peuvent permettre bien des vies sauvées. De plus, sachez que, bien souvent, les insectes qui peuvent vous agacer à tourner autour de vous n’attendent qu’une chose : sortir. Et pour les y aider, ouvrez les fenêtres, bien souvent, les volants s’y engouffreront bien rapidement, surtout si c’est la source lumineuse principale.


© Lelision - 2016