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La brigade loup de la mort

Les fonctionnaires ne sont pas tous inefficaces. La preuve avec la brigade (anti) loups.

En France, on ne rigole pas avec l’environnement. Ministères, associations, métiers spéciaux, brigades... Oui, nous avons énormément d’institutions pour l’environnement.

Ou, devrais-je dire plutôt, contre l’environnement. Car bien que disposant de titres pompeux, la grande majorité de ces machins n’ont pour but que la "gestion" de l’environnement, à comprendre, son exploitation ou sa destruction.

La nouveauté de l’année 2016, en la matière, c’est la brigade loups.
Rien à voir avec le film (Jinroh en vo), ni même avec leur nom puisque cette brigade aurait plutôt du s’appeler "brigade anti-loups", vu que son unique objectif est la destruction de cette espèce protégée qu’est le loup.

Faisant suite au fabuleux métier de louvetier, qui avait déjà la même vocation, mais autant faire semblant d’innover en la matière, et tant qu’à faire, faisons en sorte que ce soit des "emplois d’avenir", vous savez, ces emplois payés au rabais... Et quoi de mieux pour se réinsérer dans la société que de buter une espèce protégée ?

Le scandaleux quota de 2016-2017 a été fixé à 36 loups. Au jour d’aujourd’hui, soit, 4 mois, un tiers de l’année, nous en sommes à 23 loups tués. Autant dire que le quota va être rapidement atteint, et même, dépassé, pour la seconde année.

Les destructions n’améliorent pas le problème de prédations ? Et bien, augmentons les ! Voila la logique des éleveurs et des politiques qui ne voient pas plus loin que leur nez. Le loup est à nouveau sous les feux des projecteurs, mais aussi et surtout, sous les feux des balles de fusils, tout ça parce qu’aucun dirigeant n’a l’envie de les protéger. Et les associations ne peuvent rien faire, si ce n’est des compromis qui sont toujours en la défaveur de la nature.

On va donc continuer de "réguler" les loups en les massacrant, afin que leur nombre soit le plus faible possible, à la grande joie des chasseurs qui pourront tirer et "gérer" les forêts selon leurs désirs, et à la joie des éleveurs qui pourront continuer à laisser gambader leurs troupeaux sans protection.

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Date de rédaction : 24 octobre 2016

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