On pourrait croire que la bien pensance œuvre pour le bien commun, pour l’avancée des idées, pour un monde meilleur, mais il n’en est rien, et c’est tout autant valable en matière d’environnement.

La bien pensance n’alimente pas le débat, elle impose des idées censées être bonnes, sans prendre en compte tout les partis.
En matière de débat, pour une question d’audience, elle va prendre 2 extrêmes opposés afin d’avoir des discussions musclées, des engueulades, des prises de becs, puis va donner les clés de sa propre réponse sur la question, sans la remettre en cause à aucun moment, ni prendre en compte l’opposant.
C’est ainsi que le dossier du loup s’est imposé sans concertation préalable, pour un résultat qu’on connait : des éleveurs qui se révoltent, un état qui abat des loups, et une situation qui ne fait qu’empirer. Les prélèvements ne satisfont personne, et ne règle aucun problème. (d’ailleurs, si vous désirez les aider, vous pouvez acheter une figurine de loup, les gains seront reversés à l’association Aves)

Mais le loup n’est pas la seule victime de la bien pensance. Le principe de compensation semble être une bonne idée, mais au final, elle est aisément détournée de son but initial et de nombreux écosystèmes sont détruits à jamais, contre un vague terrain très loin d’être aussi riche.

Pour les autres dossiers, les bien pensants sont contre le nucléaire, contre la chasse, contre l’élevage intensif, mais aucune solution n’est proposée, ni sur les moyens, ni sur les causes, ni sur les conséquences, ni sur les consommateurs, ni sur les producteurs.

La bien pensance n’est donc pas vraiment en faveur de l’environnement, elle se positionne uniquement pour bien se faire voir, mais en aucun cas ne fera parti de la solution.