Espèce de passereau qui niche de préférence dans les bocages et dans les bois (feuillus aussi bien que conifères, également en altitude), mais peut aussi vivre dans les parcs et jardins des villes, petites et même grandes.
Description
Le Geai des chênes est reconnaissable à son plumage coloré, rayé de noir et blanc sur la tête, dont les plumes peuvent se dresser (huppe érectile). Son bec est prolongé par une bande noire sous l’œil qui donne l’impression qu’il porte des sortes de moustaches noires.
Son corps est brun rosé sur le dessus et brun plus clair sur le dessous, sa queue est noire, son croupion et son bas-ventre blanc, ses rémiges primaires des ailes sont bleu vif et noires.
Le plumage des jeunes n’est complet qu’au bout d’une vingtaine de jours, et se révèle plus terne que celui des adultes. Ils ne possèdent que quelques stries blanches et noires au sommet de la tête, alors que les adultes en possèdent une dizaine et la marque noire qui prolonge le bec est moins marquée que chez les adultes.
Son envergure est de 45 à 55 cm. Déployées, ses ailes révèlent des marques blanches et bleues.
Son vol est direct mais irrégulier.
Son régime alimentaire est omnivore : comme les mésanges et les moineaux, il se nourrit de larves et d’insectes, mais il a aussi une alimentation végétale (glands, noix, châtaignes...). Il affectionne particulièrement les glands des chênes qu’il cache pour l’hiver, et en particulier du chêne pédonculé. Il se régale de préférence de glands qu’il sélectionne rigoureusement en fonction de leur maturité, de leur taille et de leur qualité, et dont il veille à ce qu’ils soient exempts de parasites. Au printemps et en été, il se nourrit des glands enterrés et qui ont germé, mais aussi d’autres graines diverses, qu’il n’hésite pas à aller chercher dans les cultures à la lisière des bois. Il apprécie particulièrement le maïs, qui dans certaines zones est devenu une part importante de sa consommation, mais il n’est pas réellement considéré comme nuisible du fait que ses prélèvements sont suffisamment limités et localisés.
© Lelision - 2013