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Foie gras : l’envers du décors

Le foie gras est de plus en plus critiqué de par son mode de production frisant la torture pure et simple... Mais aussi par ses conditions de travail. Témoignage.

L’affaire EURALIS

D’une part la maladie du DERSZY, dite le syndrome nanisme bec-court, figurant dans une édition de France Agricole, on peut voir la différence entre un caneton normal et un autre touché par le DERSZY (France Agricole). D’autre part cette pathologie virale qui est très résistante, devrait faire l’objet d’une étude plus approfondie selon la conclusion de 2011 du Docteur LEMIERE Stéphane du laboratoire MERIAL (Rapport LEMIERE). En cette année 2013 et selon Mme DEVAUD Isabelle du même laboratoire, la maladie de DERSZY n’est pas si rare que cela, contrairement à ce que voudrait faire croire le groupe EURALIS, surtout en milieu industriel ou la concentration de canards est la plus forte, mais qu’aussi, cette maladie est un vrai problème dans ce milieu (Rapport DEVAUD).

La ‘‘STRATEGIE GAGNANTE’’ du groupe EURALIS

En 2003, alors que j’exerçais comme gaveur de canards au sein du groupe EURALIS de Lescar (64), via sa Sté GMD (Grimaud Montfort Distribution) de Maubourguet (65) je combattais ce groupe pour la fourniture de ses canards malades et non conformes au cahier des charges gavage, à fortiori sous le label IGP (Identification Géographiquement Protégée). Comme l’atteste le PV d’huissier du 16 mai 2003, je l’avais fait constater par un vétérinaire indépendant qui avait pu relever 132 canards atteints de DERSZY, soit 13,6% de la contenance de ma salle de gavage de 968 places de canards, avec d’autres pathologies plausibles (PV d’huissier 16.05.03). A force de combattre contre ce groupe EURALIS, juste avant que je ne suspende le 31 décembre 2003 le contrat qui me liait à lui, sa Sté GMD, tout en tentant de me rendre coupable via une caisse de péréquation qui néanmoins était attribuée aux gaveurs par cette société (Caisse de péréquation), cette société reconnaissait toutefois la maladie de DERSZY comme « lourde et évidente » (Courrier GMD 10.12.03).
Conclusion, avec le nombre de gaveurs (300/350) qui déjà gavaient en moyenne 20 à 25 bandes de canards par an dans des salles de gavage d’une contenance de 1000 places chacune, c’était et ce sont toujours d’ailleurs comme on le verra, des centaines de milliers de canards malades et non conformes qui partent en consommation à chaque année qui passe.

La tac-tic du groupe EURALIS est de faire ses méfaits et malversations au travers de ses sociétés ‘‘écrans’’ et ce, en ce qui concerne la Sté GMD, par le biais du recours aux services de travailleurs dissimulés par le biais de la fausse sous-traitance. C’est-à-dire utiliser des gaveurs ‘‘Clinex’’ prétendument agriculteurs indépendants pour la forme juridique, alors que sur le fond ces derniers ne le sont pas, comme l’atteste ce formulaire de DECLARATION D’ASSUJETTISSEMENT A LA TVA ; MANDAT DE FACTURATION que par ailleurs je n’ai pas voulu signer (Déclaration Assujettissement), qui de surcroit était totalement contraire au contrat qui me liait à ce groupe tel que l’on peut le constater en page 7 article 16 (Contrat ACTIVA 100). Ce qui a été aussi la seconde raison de la suspension de mon contrat.

Suite à mon refus de gaver des canards malades et non conformes, cela m’a conduit à être assigné par devant le tribunal de Mont de Marsan (40) via la Sté GMD qui alors me réclamait au bas mot, plus de 119 679,36€. Cette somme était composée de 101 457,34€ de dommages et intérêts et de 18 222,02€ pour les 3 dernières bandes de canards que j’avais refusé de gaver. Or si vous comparez ces 18 222,02€ demandés par cette Sté GMD à la réalité des faits qui figurent sur sa grille tarifaire des poids de ‘‘foies gras’’ qui est liée au contrat et sachant que j’ai toujours travaillé en IGP, on constate via la grille tarifaire qui décline les rémunérations des gaveurs, que le maximum qu’un gaveur pouvait espérer sur une moyenne de 100 canards, que pour 605grs de moyenne, vu qu’au dessus c’était plafonné, le gaveur et pour autant qu’il n’est pas de mortalité, était rémunéré à 345,92€/100cds, soit 3,46€ le canard. Or les 18 222,02€ pour 3 bandes de 968 canards, 968 places qui étaient la contenance de la salle de gavage que j’avais, cette somme réclamée par la Sté GMD ramenait alors le canard à 6,27€. C’est dire l’honnêteté de cette société qui, via ce quitte ou double, dévoilait en fait sur le terrain, l’escroquerie qu’elle infligeait à ses gaveurs. Néanmoins cette somme totale de 119 679,36€ représentait concrètement la valeur de la salle de gavage, qui par ailleurs avait été intégralement restituée à cette société. A cela beaucoup de procédures de ce style, poussent de nombreux gaveurs jusque dans la ruine la plus totale, ce, comme l’indiquait déjà un rapport de la Préfecture des Landes (pages 2) : Autres avis : « Les gaveurs de GMD connaissent le plus de difficultés » (Rapport de la Préfecture des Landes).

Quand j’indique que des complaisances se font au sein de ce ‘‘système judiciaire’’ de ce grand sud ouest de la France et qui n’a rien à voir avec notre Justice qui se doit être intègre, impartiale et digne de ce nom, en voici quelques exemples…

Tout d’abord il est évident que la Sté GMD, in-fine le groupe EURALIS au regard de ce document (Contrat AGRI-CONFIANCE), ne respectait et ne respecte toujours pas ses contrats, ce, comme on peut encore le constater au travers du reportage de TF1 de décembre 2011 : http://www.wat.tv/video/enquete-sur-foie-gras-qualite-4qom5_2i0u7_.html. A savoir que ce ne sont pas les gaveurs qui facturent leurs prestations de services, mais la Sté GMD qui ‘‘s’auto-facture’’ les prestations de services de ses gaveurs. Ce qui permet à cette société de faire exactement ce qu’elle veut de ses gaveurs via ce système d’esclavagisme moderne et au final sous un certain couvert juridique via de la fausse sous-traitance, tromper ainsi les consommateurs.
Comme on peut le constater, ce système d’esclavagisme est âprement défendu par certains responsables de ce groupe EURALIS, quant on voit le président de ce groupe EURALIS faire du chantage publique, ce, en interpellant l’opinion publique et d’indiquer à propos des gaveurs : « …De même, on nous demande que, dans la filière canard intégrée, nous salarions les gaveurs. Si on nous l’impose, les canards ne seront pas produits… » (Le sud ouest en danger) et que 8 mois après, ce même président accompagné de son compère de directeur général du groupe en question, s’afficher ensemble pour se targuer de leur ‘‘STRATÉGIE GAGNANTE’’ (EURALIS redresse la barre grâce au foie gras).

Ce cas d’esclavagisme, je l’avais indiqué au juge qui s’occupait de la procédure émanant de la Sté GMD en février 2004. Ce juge ayant pourtant acquiescé mes indications, avait quelque temps plus tard essayé de clôturer le dossier sans le plaider (Courrier DEFIX), ce, avant que ce juge ne me donne raison concernant le contrat (Son combat continue). De fait le groupe EURALIS ralliant sa Sté GMD en difficulté, fit appel de cette décision de 2007 en vain, vu que la Cour d’Appel de Pau (64) confirmera cette décision en décembre 2010 avant que, par autre acte dilatoire, ce groupe s’en réfère à la Cour de Cassation, qu’il perdra aussi en 2012. J’aurais donc, semble t-il, gagné ce procès. Mais concrètement cette procédure qui au final aura durée quasi 7 ans (février 2004/décembre 2010), aura bien entendu permis au groupe EURALIS de modifier voir de changer les dénominatifs de ses contrats pour la forme juridique, sans en changer le fond, ce, comme non seulement plusieurs gaveurs l’attesteront par la suite, mais aussi, que l’on peut aisément déceler au travers du reportage de TF1 en date du 29 décembre 2011.

En ce qui me concerne et depuis le début, j’avais déjà observé que cette procédure globalement susdécrite pinaillait. De fait en 2005 par devant le tribunal de Pau j’avais porté plainte contre la maison mère, in-fine le groupe EURALIS, ce, concernant 4 points, à savoir : Le recours aux services de travailleurs dissimulés par le biais de la fausse sous-traitance ; La construction d’une fosse à lisier non conforme au règlement sanitaire départementale ; La publicité mensongère (sur la traçabilité des canards) et enfin : La tromperie sur les qualités substantielles (appellation IGP). En 2 ans ½ l’intégralité de ma plainte fut placée dans les oubliettes, via un non-lieu en date du 22 juin 2007. Ci-joint le PV de gendarmerie issu de cette plainte (PV de gendarmerie 08.04.05).

S’il s’avère que le problème de la fosse à lisier a aussi son histoire ubuesque, à savoir que suite à se fameux non-lieu de juin 2007, en 2008 je fus néanmoins reconnu coupable de sa non-conformité avec à la clé une amende de 150€ et sur quoi en faisant opposition, en 2009 je fus relaxé sur prescription de l’action publique, avant qu’en 2010 cette fosse soit enfin reconnu certes illégale, mais aussi à la charge du groupe EURALIS. Les 3 autres points de ma plainte, à savoir que ce système d’esclavagisme moderne est la clé de la ‘‘stratégie gagnante’’ de ce groupe EURALIS que ce dernier défend bec et ongles car cela lui permet sans vergogne et en toute impunité de tromper au final les consommateurs sans risques et ce, via ses canards malades et non-conformes au cahier des charges gavage qui en l’état sont gavés sous appellation IGP, il est constant que ce groupe continu dans ce sens encore à ce jour, ce, grâce à ce ‘‘système judiciaire’’ qui le protège depuis des années.

Pourtant ce groupe EURALIS figure toujours et encore en toile de fond, dans tous les coups fourrés et seul ce ‘‘système judiciaire’’ ne voit pas cela…

Concernant toujours et encore ce groupe EURALIS, mais ce coup-ci via sa Sté RBI (Rougié Bizac International) de Sarlat (24), un inspecteur vétérinaire fut mis au pilori de ce ‘‘système judiciaire’’, ce, pour avoir eu le courage éthique et civique en dénonçant qu’au travers de cette société des ‘‘foies gras’’ venant de Bulgarie, passaient en consommation sans vergogne et de faite en toute impunité, alors que ces ‘‘foies’’ portaient des anomalies telles que des abcès, fibroses saigneuses, couleurs anormales, hépatites interstitielles etc, que l’on pouvait imputer à des virus (ce qu’est exactement la maladie de DERSZY entre autres pathologies). Cet inspecteur vétérinaire fut condamné en juin 2004 sous la forme dite de : « violation du secret professionnel », ce, abstraction faite du fond en ce qui concernait la santé publique. Cette condamnation avait fait réagir son avocat qui signifiait alors : « On veut faire taire ce qui savent » (Inspecteur ‘‘justicier’’ et condamné). A cela, il faut savoir qu’à cette même époque et parallèlement, que via un article de presse dont y est rappelée l’affaire RBI, deux gaveurs de la Sté GMD (dont l’un était ma personne) indiquaient les inconvénients que présentait déjà la maladie du DERSZY, ainsi que la traçabilité plus qu’opaque pour ne pas dire inexistante concernant les canards atteints de cette pathologie (Le Monde 18.12.04). Suite à cet article s’il s’avère que je fus le seul des deux gaveurs à avoir été auditionné à la gendarmerie (PV de gendarmerie 04.01.05), comme l’attestera 2 ans ½ plus tard le second gaveur, celui-ci ne fut jamais inquiété par ce ‘‘système judiciaire’’ (Attestation). Ce qui à mon sens témoignait déjà non seulement du manque d’impartialité de ce ‘‘système’’, mais que ce dernier cherchait bien à intimider d’un coté, sans rajouter un témoin gênant de l’autre. Conclusion depuis longtemps : On cherche bien à faire taire ceux qui savent.

Et ce n’est pas tout…

En décembre 2007 la Sté GMD de ce groupe EURALIS est l’auteur direct d’un cas de botulisme qui au final toucha plusieurs consommateurs, qui pour certains d’entre eux, ont connus des troubles digestifs allant jusqu’à des visuels : http://agriculture.gouv.fr/foie-gras-montfort-les-analyses. Il faut savoir qu’étant inquiet à l’égard de la santé publique suite à ce botulisme, que j’avais écris à un juge d’instruction du tribunal de Pau pour le lui faire savoir. Voici sa réponse hallucinante accompagnée de son fameux non-lieu de juin 2007 (Courrier juge ALICK 02.05.08).

Seulement il est constant que dès lors ou un esclandre sanitaire surgit, le groupe EURALIS figure en toile de fond, créant de lourdes suspicions plus que légitimes au regard de ce ‘‘système judiciaire’’, ce, dans la mesure ou en décembre 2010 un cas de listéria à fait surface (CARREFOUR/GMD) et bien plus dramatique encore avec un cas de staphylocoque doré en début 2011 (QUICK/EURALIS).

Alors que le 16 avril 2012 et par le biais de Maître VILLE Adrien de Mont de Marsan 5 gaveurs de canards du groupe EURALIS, dont je fais partie, portèrent plainte contre x au pénal à l’endroit du groupe en question dans laquelle il fut rappelé la listéria et le staphylocoque doré notamment, cette plainte était clairement restée en stand-bail. Un an plus tard, soit le 22 avril 2013 j’écrivais au vice procureur de Pau à qui la plainte avait été adressée, ce, pour lui relater toute l’affaire EURALIS, je lui indiquais aussi, qu’en signifiant la vérité telle qu’elle est et donc concernant aussi les délits et dénis de Justice émanant de plusieurs magistrats, que je ne pensais pas de fait faire de l’outrage à magistrat, dans la mesure ou j’estimais que ces magistrats outrageaient gravement la Justice digne de ce nom.

Par ailleurs préalablement et parallèlement à mon courrier du 22 avril 2013, c’était aussi l’émergence de l’affaire de tromperie concernant le bœuf qui se transforme en cheval, in-fine la Sté SPANGHERO qui à ce moment là appartenait au groupe LUR BERRI. Or curieusement, il existe un lien entre ce groupe LUR BERRI et le groupe EURALIS (Une volonté de proximité 23.02.13).

Le 02 mai 2013 les médias se penchèrent d’un peu plus près sur l’affaire EURALIS qui dure et perdure. Le parquet près de la Cour d’Appel de Pau ne souhaita pas communiquer sur ce dossier. Mais à la plus grande surprise de tout le monde, le 03 mai 2013 le Parquet de Pau indiqua qu’il avait classé sans suite la plainte des 5 gaveurs plaignants le 30 avril 2013. Alors que le vice-procureur de ce parquet, indiquait que mon courrier du 22 avril 2013 lui posait toujours des questions, ce, en agitant néanmoins les prescriptions de l’action publique.

D’une part suite à ce prétendu ‘‘classement sans suite’’, ce procureur omettait de signifier que la défense des 5 gaveurs, Maître VILLE, avait proposée à ce magistrat dans le printemps 2012 d’entendre les 3 gaveurs qui figuraient dans le reportage de TF1 du 29 décembre 2011. Les 3 gaveurs en question n’ont jamais été entendus, ce, dans la mesure évidente que ce reportage n’avait même pas un trimestre et d’ailleurs en ce jour de 2013 c’est toujours pareil, pour la bonne et simple raison que ce reportage n’a pas encore 3 ans pour prétendre à une prescription de l’action publique. A cela, il faut savoir qu’au travers de plusieurs PV de gendarmerie et de police plus anciens et en outre de plusieurs faits soulevés en temps et en heure, d’autres noms de gaveurs ont été aussi évoqués. Là non plus personne n’aura été entendu. C’est dire que dans cette affaire EURALIS en outre des ‘‘jugements’’ fallacieux qui fabriquent aussi des prescriptions de l’action publique, que ces prescriptions sont créées de toutes pièces par l’ensemble de ce ‘‘système judiciaire’’.

D’autre part fort de ce ‘‘système judiciaire’’ qui depuis des années le protège, en ce même 03 mai 2013 le groupe EURALIS faisait un communiqué de presse au plus grand détriment des 5 gaveurs plaignants, ce, pour vanter au final les produits toxiques et corrompus qu’il met sur le marché (Communiqué de presse EURALIS 03.05.13). Mais aussi en ce 03 mai, ce groupe indiquait publiquement qu’il portait plainte pour diffamation à l’endroit d’un (*) ou de l’ensemble des gaveurs plaignants (EURALIS porte plainte 03.05.13).

Le (*) gaveur visé par ce groupe n’est autre que ma personne, sur qui ce dernier indique que je suis le plus « virulent » des 5 gaveurs, qui par « vengeance » veut se « payer l’entreprise ». Mais ce groupe omet juste de signifier que depuis 2003, alors que j’étais encore en exercice en son sein, je me bats contre ses méfaits, malversations, exactions et actes criminels. Donc cela n’a rien à voir avec de la vengeance ou tout autre qualificatif qui va dans ce sens, mais seulement une continuité de mon combat. Néanmoins ce groupe EURALIS reconnait bien qu’il utilise des canards malades et non conformes au gavage à destination de la consommation (Crise de foie gras chez EURALIS 15.05.13).

Seulement par expérience et donc connaissant bien ce groupe EURALIS, concernant cette prétendue plainte pour diffamation, je n’ai pas cru l’ombre d’une seule seconde à ce qui n’est autre qu’une intox publique de plus. A cela, le 11 mai je faisais savoir le pourquoi de cette intox, ce, par un petit article de presse (Plainte ? Quelle plainte ? 11.05.13) et le 17 mai suivant je mettais au défi et ce ‘‘système judiciaire’’ et ce groupe EURALIS et ce, en paraissant dans un autre article de presse avec un texte très explicite, dans lequel au travers d’une photographie je m’exposais personnellement avec la bouche entravée par du sparadrap et tenant dans les mains un écriteau indiquant exactement ceci : « Renseignez-vous bien : Consommez du vrai et bon Foie Gras français et pas des contrefaçons toxiques et corrompus telles que celles des marques du groupe EURALIS, qui se prétend leader mondial du milieu, jusqu’en Chine ! » avec un rajout manuscrit indiquant : « On veut nous faire taire ! », ce, pour rendre hommage à un l’inspecteur vétérinaire mis aussi au pilori de ce ‘‘système judiciaire’’ en juin 2004 (Un devoir de désobéissance.. 17.05.13). A 6 mois de ce mois de mai 2013, s’il s’avère qu’aucun gaveur plaignant n’a vu venir de plainte émanant de ce groupe, en ce qui me concerne je n’en ai pas vu venir non plus. Ce qui est très évocateur dans mes assertions pour lesquelles tel que je le souligne, je ne suis plus le seul (Des pratiques frauduleuses 29.01.13).

Bien qu’en ce mois de mai 2013 le Parquet près de la Cour d’Appel de Pau, avait classé sans suite la plainte des 5 gaveurs et ce d’une part, pour couper l’herbe sous les pieds des médias de toute évidence et d’autre part sachant que depuis Maître VILLE n’a jamais reçu la procédure qui aurait justement permis d’en voir le pourquoi, le 09 septembre 2013 j’apprenais par une radio locale, que la plainte en question avait été rouverte ‘‘en toute discrétion’’ liée selon le vice-procureur, à des ‘‘éléments nouveaux’’ sur lesquels ce magistrat ne souhaitait pas s’entendre sur leur nature.

Seulement une telle information indiquée en l’état à l’opinion publique, pouvait faire croire que ces ‘‘éléments’’ étaient apportés par l’un ou l’ensemble des gaveurs plaignants. Ce qui était totalement faux. De fait le 22 septembre 2013 j’adressais un courrier à ce vice-procureur pour lui demander si ces ‘‘éléments nouveaux’’ ne viendraient pas de mon courrier du 22 avril 2013, ou encore, de par le Président de la République qui le 19 juin 2013 m’indiquait qu’il avait demandé à Madame la Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, à ce qu’elle fasse le nécessaire afin qu’un examen approfondi se fasse sur ce dossier EURALIS. Ce qui aurait amené ce magistrat à reconsidérer son classement sans suite, concernant la plainte des 5 gaveurs plaignants (Courrier HOLLANDE 19.06.13).

D’autant que le Président de la République avait commencé l’année avec l’affaire SPANGHERO pour laquelle son gouvernement avait demandé une enquête et qui sur moins d’un an, il a été relevé de : l’escroquerie en bande organisée avec tromperie simple et aggravée sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme ou de l’animal ou encore des faux avec usage de faux.
Seulement il faut souligner aussi que cette affaire à été instruite à PARIS (Viande de cheval : un dirigeant de SPANGHERO écroué 17.09.13).

Or dans l’affaire EURALIS qui dure et perdure voici quasi 10 ans et dans laquelle il y a pire encore que dans l’affaire SPANGHERO, le tout couvert incontestablement par ce ‘‘système judiciaire’’ et qui n’a rien à voir avec la Justice qui démocratiquement se doit être intègre, impartiale et digne de ce nom, le Président de la République, informé au fur et à mesure de cette affaire EURALIS, n’a peut-être pas envie de finir l’année 2013 avec une crise de foie… ‘‘Gras’’.

Enfin, suite au reportage de TF1 du 29 décembre 2011 très éloquent et qui il n’y a pas encore 2 ans prouvait que des canards malades et non conforme au gavage envahissent toujours le marché, pour s’en défendre sans pour autant porter plainte là aussi, le 30 décembre 2011 le groupe EURALIS s’était octroyé un droit de réponse par le biais d’un article de presse, dans lequel en outre de s’adresser vilement à la sphère politique en rappelant : « Pour rétablir la vérité sur une part essentielle du patrimoine gastronomique français » et que le Foie Gras qui en était le fleuron en amenant les producteurs à être fiers de ce qu’ils font, ce groupe indiquait aussi qu’il était attaqué par ses détracteurs, en signifiant que ne voulant plus d’une controverse truffée d’imprécisions, d’attaques et de préjugés, que cela, s’il devait y avoir un débat (ce qu’il fuit), il le voulait rigoureux et éclairé (Foie gras… 30.12.11).

A ce jour, à mon sens et tel que je l’ai demandé à Maître VILLE, la seule solution pour établir la vérité, mais aussi la Justice qui dans cette affaire est autant entravée que les gaveurs de ce groupe EURALIS dépravant aussi l’image du vrai et bon Foie Gras qui concrètement pour la santé est un excellent mets ne fusse que pour sa graisse insaturée, pour autant qu’il ne soit pas truffé par de lourdes médications, serait de passer l’intégralité de cette odieuse et scandaleuse affaire EURALIS dans une procédure de révision, ce, au regard de ce ‘‘système judiciaire’’ issu d’une complaisance inavouable.

Ce groupe EURALIS fait souvent miroiter son chiffre d’affaire à plus d’un milliard deux d’euros et des emplois que soit disant il génère, ce, pour faire incontestablement pression à l’endroit de certains politiques, créant aussi ce ‘‘système judiciaire’’ qui sous divers délits et dénis de Justice ne se donne pas tout les moyens pour établir la vérité. En cas de scandale pour lequel le groupe EURALIS craint 70% de pertes économique comme je l’indiquais déjà en 2005 via le PV de gendarmerie en sa page 2 (Pièce 15), ferait peut-être de grands tords à ce groupe EURALIS certes, mais cela serait peut-être aussi un mal pour un bien, ce, dans la mesure ou d’autres grands groupes industriels comprenant qu’il n’est pas bon de mettre un pied de travers et que si pas cas le groupe EURALIS allait de par ses propres actions à sa perte, la demande de Foie gras étant donc renforcée par ce plausible exemple, cette demande, in-fine les emplois, s’orienterait via les groupes qui auront pris actes de cet exemple.

Seulement en laissant les choses en l’état concernant ce groupe EURALIS, à quand le prochain syllogisme d’un esclandre sanitaire, qui en toute connaissance de cause, aura un peut-être un impacte plus grave encore que les prémices qui jalonnent déjà cette affaire EURALIS ? Cette affaire à donc, à mon sens, tout le mérite d’être prise en considération par les médias, in-fine le droit à l’information publique et donc à l’endroit des consommateurs trompés qui de surcroit, mettent à leur entier insu leur santé sur la sellette de tous les dangers.

Fait pour valoir ce que de droit.
Le 17 novembre 2013
Cordialement,
Mr Philippe LAPAQUE

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