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Corrida
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Ernest Coeurderoy (auteur)
Madrid, 1853
“Qu’un homme pose en tribun dans l’enceinte d’une assemblée ; cela se voit tous les jours, c’est original mais parlementaire. Qu’on s’intéresse au sort des enfants, l’on peut invoquer le témoignage de Saint Vincent de Paul qui les recueillit [...] Mais que l’on fasse appel à la sentimentalité des hommes en faveur des bêtes les plus grosses et les plus sauvages, qu’on ait de la sympathie pour les souffrances d’un taureau ; il faut être, pour cela, dépourvu de bon sens [...] Je sympathise avec le taureau ; c’est bête, mais c’est juste. Je revendique pour lui parce qu’il ne parle pas notre langue, parce que nous pouvons prétendre que nous ne comprenons pas ses mugissements de douleur.”
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Ernest Coeurderoy (auteur)
En savoir plus : L’acheter via anticorrida
Date de rédaction : 8 septembre 2013
Commentaires
1.Corrida,
8 septembre 2013, 14:29
Franchement, cette petite somme la vaut largement. On y découvre un auteur révolutionnaire méconnu qui partage bon nombre de mes idées (avec plus d’un siècle et demi d’avance quand même) !
L’œuvre n’est pas à proprement parlé d’une description de corrida, plutôt d’un livre "philosophique". A travers les corridas, l’auteur décrit les pensées humaines via à vis des animaux et dénoncent celles-ci ; plus que les pensées, il y dénonce toutes les atrocités commises par l’humanité en général.
Le taureau n’est évidemment pas en reste, et, au début, nous avons droit à une description plutôt détaillée d’un spectateur (oui, pour écrire ce livre, et il le dit lui même, il a été plusieurs fois dans des corridas) qui reste bouche bée par tant de violence.
Un excellent livre pour remettre en place quelques de ses idées et préjugés, en plus de dégouter à tout jamais des corridas.