Allez, encore un nanard ! Rien de bien réel là dedans. Dès le départ, les araignées dans le café... Puis attirées par les oranges ? Ok, à un moment ils expliquent qu’elles sont attirées par les insectes des oranges (et du café), mais ça reste ambiguë, et une fois le fruit cueilli, les éventuels insectes ne sont plus dessus mais dedans. Après, évidemment, elles piquent systématiquement et provoquent la mort, elles ont peur du bruit des abeilles, elles chassent en groupe...

Pour commencer, de quelle espèce il s’agit ? Ils parlent de pholoctria ungriventus mais je n’ai rien retrouvé avec ce nom. En réalité, l’espèce est Brachypelma smithi, qui n’est pas venimeuse.
Notons qu’il s’agit d’une tarentule, les tarentules ne chassent évidemment pas en groupe mais sont solitaires. Soit elles attendent qu’une proie passent à proximité dans un terrier, soit elles chassent à l’affût. Et bien sûr, aucun intérêt pour elle de s’attaquer aux humains, seuls des insectes de leur taille les intéresse.
A un moment, ils disent que les araignées ont peur des guêpes qui peuvent les parasiter... Il n’y a qu’une chose de vraie dans cette affirmation : certaines guêpes peuvent parasiter des araignées. Et bien souvent, chaque espèce d’araignée à une espèce de guêpe parasite. Elles n’en ont pas spécialement peur car l’attaque est fulgurante, la guêpe fond sur sa proie, elle n’a bien souvent même pas le temps de réaliser. Et dommage que ce sont des abeilles présentées et non des guêpes...

Pour le reste, niveau scénario, aucune surprise, c’est d’un classique affligeant.
Après, il faut se remettre dans le contexte de la sortie du film, j’imagine qu’il a fait son petit effet, n’oublions pas qu’il est sorti en 1977, donc on va dire qu’à l’époque, il pouvait être impressionnant et sympa à regarder, mais désormais, on ne fera que regarder avec amusement ces vieux téléphones et l’isolement d’une petite ville d’Amérique de l’époque.